Une ancienne institutrice a été condamnée jeudi à Papeete à sept ans de prison dans une affaire de drogue et de prostitution impliquant dix prévenus, tous condamnés à des peines de prison ferme.
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Sabine B. initiait des adolescentes en manque de repères à la consommation de méthamphétamines et les rémunérait pour des services sexuels. Certaines avaient treize ans. Seule l'une des sept victimes identifiées au cours de l'enquête s'était portée partie civile.
Un notable de Tahiti, l'entrepreneur Thierry B., a été condamné à quatre ans de prison ferme dans la même affaire. Au cours du procès, il a nié des faits que le tribunal a jugé "incontestables". "Vous avez participé à des ébats sexuels collectifs, des soirées d'orgies organisées pour votre compte" lui a dit le juge avant de prononcer sa peine. L'un des avocats de Thierry B., Me François Quinquis, s'est dit "effondré par l'institution judiciaire", estimant que son client avait été condamné parce qu'il était "riche et puissant".
Sept autres personnes ont été condamnées à des peines allant de six mois à six ans de prison, pour des relations sexuelles avec des mineures ou du trafic de drogue.
Sabine B. a quitté la salle d'audience juste avant l'arrivée des magistrats. Son avocat, Me Jean-Dominique Des Arcis, a évoqué un "malaise", mais le juge a estimé qu'il s'agissait d'une "fuite" et l'a placée sous mandat d'arrêt. Elle a été interpellée quelques heures plus tard. Les avocats de Sabine B. et Thierry B. ont aussitôt interjeté appel.
Un notable de Tahiti, l'entrepreneur Thierry B., a été condamné à quatre ans de prison ferme dans la même affaire. Au cours du procès, il a nié des faits que le tribunal a jugé "incontestables". "Vous avez participé à des ébats sexuels collectifs, des soirées d'orgies organisées pour votre compte" lui a dit le juge avant de prononcer sa peine. L'un des avocats de Thierry B., Me François Quinquis, s'est dit "effondré par l'institution judiciaire", estimant que son client avait été condamné parce qu'il était "riche et puissant".
Drogue
Certaines des relations sexuelles tarifées avec des mineures avaient lieu à l'étage du Ute Ute, une boîte de nuit de Papeete. Son propriétaire, Marc R., a également été condamné à quatre ans de prison : il proposait de la drogue aux jeunes filles et avait entretenu des relations sexuelles avec une adolescente de treize ans.Sept autres personnes ont été condamnées à des peines allant de six mois à six ans de prison, pour des relations sexuelles avec des mineures ou du trafic de drogue.
Sabine B. a quitté la salle d'audience juste avant l'arrivée des magistrats. Son avocat, Me Jean-Dominique Des Arcis, a évoqué un "malaise", mais le juge a estimé qu'il s'agissait d'une "fuite" et l'a placée sous mandat d'arrêt. Elle a été interpellée quelques heures plus tard. Les avocats de Sabine B. et Thierry B. ont aussitôt interjeté appel.