SWAC, késako ? Retrouvez ci-dessous le reportage de 80 secondes de Jason.
“Le principe du SWAC est assez simple. On va chercher de l’eau de mer à une profondeur d’environ 900 mètres, où elle est déjà à 5 degrés, pour la remonter à la surface au niveau du local technique.”, explique Cathy Tang, ingénieure et cheffe de projet au service des énergies du Centre hospitalier de Polynésie française.
“Des échangeurs de chaleur transfèrent ensuite cette eau froide à un réseau d’eau douce, qui permet d’alimenter en air conditionné l'hôpital”, poursuit-elle.
Une économie en électricité importante
Ce projet permet d’économiser chaque année jusqu’à 11 GWh d’électricité, ce qui représente 300 millions CFP d’économies par an, soit 2,5 millions d’euros ! Cela correspond même à 2 % de la consommation électrique de l’île de Tahiti. Cette initiative est bénéfique pour la planète puisque l’hôpital a ainsi pratiquement divisé par dix sa consommation en électricité !
Le SWAC représente une forte opportunité pour faire baisser la facture énergétique des territoires d’Outre-mer.