Pour le patron de Glencore, le pire est sans doute passé pour le nickel

Convoyeur de minerai de l'usine de nickel du Koniambo en Nouvelle-Calédonie
Le nickel a-t-il touché le fond l'an dernier ? C'est en tout cas le point de vue du directeur général de Glencore, Ivan Glasenberg. Selon lui, le prix des métaux et donc du nickel pourraient bien avoir touché leur point bas.

Toujours selon Yvan Glasenberg, les ventes de métal pour l'industrie de l'acier inoxydable en Chine s'améliorent. La multinationale anglo-suisse a présenté aux analystes son plan de restructuration de plus de 10 milliards de dollars, qui implique des fermetures de mines et des cessions, des réductions de coûts drastiques et une augmentation de capital de 2,5 milliards de dollars. Pénalisé par la chute du cours des métaux, Glencore a enregistré l'an dernier quelque 5,8 milliards d'éléments exceptionnels négatifs, "essentiellement dans les actifs pétroliers du groupe ou encore le nickel du Koniambo". La présence de Glencore en Nouvelle Calédonie n'a fait l'objet d'aucun autre commentaire. La multinationale ne laisse rien transparaître de ses options futures mais précise plus généralement "qu'elle conserve la confiance des banques dans un contexte difficile". 

Le nickel progresse

Après les dernières déclarations du patron de Glencore, le prix de la tonne de nickel progressait de 1%  mardi à Londres. Cette légère amélioration permet au métal d'enregistrer un autre résultat positif, il progresse de 2,37% sur un mois. Même si elle reste encore très insuffisante, la lente décrue des stocks mondiaux de nickel a repris au mois de février (- 6.100 tonnes) selon les chiffres communiqués par le Metal Bulletin. Ces signaux positifs ont soutenu ce mardi encore la progression en Bourse du groupe minier Eramet.