Premières images de synthèse du grand projet de centrale solaire (HDF Energy) de l’Ouest guyanais

Future centrale solaire à l'hydrogène de Mana dans l'Ouest guyanais
L’Ouest guyanais avance avec un grand projet écologique de centrale solaire doté d’une unité de stockage à l'hydrogène. Une batterie d’une puissance inégalée contribuera, jour et nuit, à l’autonomie énergétique de la région de Saint-Laurent-du-Maroni.
 
Hydrogène de France (HDF Energy) a confirmé le 28 mai son projet de centrale solaire couplée à une unité de stockage à l’hydrogène d’une capacité plus importante que celle de Tesla en Australie. L’objectif ? Produire de l’hydrogène issu des énergies renouvelables, alimenter la population en électricité bon marché et durable, et contribuer ainsi à l’indépendance énergétique de la Guyane. La centrale solaire sera située à Mana, à proximité de Saint-Laurent-du-Maroni. Elle n'aura pas vocation à alimenter le site minier industriel de Montagne d'Or. Le projet industriel et minier de l'Ouest guyanais, s'il se concrétise, prévoierait de disposer de sa propre centrale biomasse pour son alimentation en électricité.

Images de la future centrale solaire à hydrogène de l'Ouest guyanais.
  

Une première mondiale en Guyane 

La construction de la plus grande centrale à base d’énergie 100 % renouvelable doit fournir une électricité stable jour et nuit pour plus de 10 000 foyers en Guyane à un prix compétitif. Et ce, sans subvention. Un investissement de 90 millions d’euros, porté par HDF Energy, des investisseurs partenaires privés et des banques.
 

L'ouest guyanais s'éveille

Avec la future Centrale électrique de l’Ouest guyanais (CEOG), dont la livraison est prévue pour l’automne 2020, HDF Energy ouvre une nouvelle ère énergétique. Cette centrale solaire d’une capacité de 55 MW en pointe, sera capable de résoudre les problèmes d’intermittence dans la production d’énergie grâce à une unité de stockage de 140 MWh. Plus puissante que la batterie géante construite par Tesla en Australie (129 MWh). Le projet démontre que la Guyane peut tendre vers l’autonomie énergétique, qui est réellement atteignable avec l’implantation de centrales de ce type. Il démontre également que la transition énergétique peut être vectrice d’emplois pérennes dans le cadre d’une activité économique et industrielle responsable.
 

Transition énergétique

" Nous serons ravis d’accueillir cette première mondiale qui conférera également une visibilité internationale à la Guyane", s'est réjouit Rodolphe Alexandre, le président de la Collectivité Territoriale de Guyane. Ce projet assure à lui seul la moitié de l’objectif assigné à l’Ouest guyanais de développer 20 MW en énergie propre. Le démarrage du chantier est prévu à l’été 2019. La centrale créera une centaine d’emplois pendant sa construction et une trentaine d’emplois permanents sur les 20 ans d’exploitation prévus.
 

Energie verte pour les Outre-mer

Avec ce projet, HDF Energy pourrait devenir le premier producteur mondial d’électricité stable à partir d’énergies intermittentes. Innovante, la société prépare depuis 2018 en Martinique une autre exclusivité mondiale avec son partenaire dans les Caraïbes-Guyane, la société SARA (Société Anonyme de Raffinerie des Antilles) : la mise en service d’une pile à combustible de forte puissance (1 MW), valorisant l’hydrogène coproduit de la raffinerie de la SARA en le transformant en électricité. Ce site ultra moderne de transition énergétique devrait être mise en route d’ici la fin de l’année.