Au lendemain de l'élection présidentielle, dans les territoires d’Outre-mer, les avis sont partagés sur les résultats du scrutin. Malgré la nette victoire du président sortant, Marine Le Pen est arrivée en tête du second tour dans la majorité des Outre-mer, avec en moyenne 58.3% des suffrages exprimés. Une progression fulgurante du Rassemblement national, entre report des voix de la gauche et forte abstention. Une "honte", pour certains internautes, qui ne cachent pas leur incompréhension :
Certains observateurs évoquent un vote sanction à l'encontre d'Emmanuel Macron, dont la popularité, notamment aux Antilles, a été fortement diminuée par la crise liée au Covid et à la vaccination. De quoi inciter des électeurs à déposer dans l'urne un bulletin Le Pen pour montrer leur opposition au président sortant :
Déception des soutiens de Marine Le Pen
Mais pour une partie des votants ultramarins, l'adhésion aux idées de Marine Le Pen était sincère. Alors à l'issue du vote, la désillusion est brutale face à la défaite de celle qui est parfois décrite comme le symbole d’un "changement".
Un « résultat compréhensible »
Qu'il soit contestataire ou sympathisant, la progression du vote pour le Rassemblement national dans les Outre-mer ne laisse pas indifférent. Le signe de la souffrance d'une "population incomprise depuis des années", bien avant le quinquennat Macron, argumentent certains sur les réseaux sociaux.
« C'est reparti pour 5 ans de misère pour l'Outre-mer »
Une source de pessimisme, pour quelques-uns, qui ne cachent pas leur inquiétude et leur pessimisme quant aux années à venir, là où d'autres espèrent voir se produire un "électrochoc" pour "réveiller le gouvernement Macron sur la situation des habitants d’Outre-mer".