Procès de Jérôme Lebeau : "un déchaînement de violence lié à une idéologie stupide"

Palais de justice de Paris.
Deuxième jour du procès du Réunionnais Jérôme Lebeau et de sa mère aux Assises, à Paris. Ils comparaissent pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique et pour association de malfaiteurs à visée terroriste. Aujourd'hui, le témoignage des policiers. 
Le 27 avril 2017 à 06H00, Jérôme Lebeau, alors âgé de 22 ans, ouvre le feu sur des policiers venus l'interpeller pour apologie du terrorisme, dans l'appartement où il vivait avec sa mère à Saint-Benoît de La Réunion. Le jeune homme avait été signalé, via la plateforme spécialisée Pharos, pour des propos pro-jihad sur internet. Les tirs sont précis, les policiers sauvés par leurs boucliers. Le jeune tireur est blessé par balle et maîtrisé. Dans l'appartement sont découverts plusieurs armes, 400 munitions, des lunettes de visée, un poignard de chasse: un arsenal qu'il justifiera par un "délire survivaliste". 

Les policiers témoignent

Présents à Paris pour le procès devant la cour d'assises spéciale, les policiers attendent que "cette personne soit condamnée. Que la justice fasse le nécessaire pour le neutraliser". L'avocat des parties civiles estime que "c'est le procès d'un déchainement de violence incompréhensible lié à une idéologie stupide. Ce jeune homme a voulu donner la mort. Et quand on veut donner la mort à des policiers, il y a des sanctions qui sont lourdes. Nous attendons qu'elles soient prononcées". 

Regardez le reportage de Gervais Nitcheu et Mourad Bouretima :
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