Quatre personnes impliquées dans un trafic de cocaïne entre Grenoble et les Antilles mises en examen

Image d'illustration.
Quatre personnes suspectées d'appartenir à un réseau de trafic de cocaïne implanté dans la région grenobloise ont été mises en examen mardi pour "importation de stupéfiants et association de malfaiteurs", a indiqué le parquet de Grenoble.
Deux des quatre suspects, une femme de 48 ans et un homme de 53 ans, soupçonnés d'être des mules du trafic, avaient été interpellés vendredi à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu'ils arrivaient des Antilles. Les enquêteurs avaient découvert 16kg de cocaïne répartis dans leurs bagages.

Une importante somme d'argent, de la drogue et une presse hydraulique permettant de conditionner les stupéfiants avaient également été découvertes dans le même temps chez deux autres protagonistes présumés de cette affaire, âgés de 44 et 48 ans, lors d'une perquisition à l'issue de leur interpellation.
 

Longue enquête

Les quatre mis en cause ont été incarcérés mardi après avoir été présentés à un juge d'instruction. Ces mises en examen sont l'aboutissement de plusieurs mois d'une enquête débutée en février 2019, qui a permis de mettre au jour un réseau de trafic de cocaïne impliquant un homme de 45 ans.

Après avoir échappé à la police en octobre 2019, ce dernier s'était rendu une semaine plus tard et avait été mis en examen. Plusieurs clients avaient par la suite été convoqués et entendus par les enquêteurs de la police judiciaire de Grenoble.
 

La drogue venait de Saint-Martin

Leurs dépositions avaient permis d'établir que "le trafic durait depuis au moins dix-huit mois avec des ventes au détail, au profit d'une clientèle d'habitués, à raison de 50 euros le gramme", a précisé le procureur adjoint de la République Boris Duffau.

L'enquête a ensuite permis aux enquêteurs "de remonter encore à un fournisseur qui organisait des livraisons de cocaïne en provenance de l'île de Saint-Martin, aux Antilles", a-t-il ajouté.