Leurs deux noms sont connus de tous mais que sait-on vraiment de leurs parcours respectifs ? Qu’est-ce qui distinguait entre eux les deux leaders indépendantistes, unis dans la mort à Ouvéa en 1989 ? Réponses avec deux auteurs dans « Francosphère » cette semaine.
Le 4 mai 1989, le président et le vice-président du FLNKS Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné se rendent à Ouvéa pour la levée de deuil des 19 morts de la grotte de Gossanah. Les deux leaders indépendantistes pressentaient-ils que ce jour-là ils avaient rendez-vous avec leur destin ? La signature des Accords de Matignon, un an plus tôt, entre les délégations conduites par Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, sous l’égide de Michel Rocard, n’avait pas fait que des heureux sur le Territoire. Dans le camp indépendantiste, certains trouvaient que les signataires n’avaient pas suivi les chemins coutumiers en prenant l’initiative d’apposer leurs paraphes au nom de tout un peuple. Homme de dialogues et de concertation, ces divisions, Jean-Marie Tjibaou, ancien prêtre catholique, les a connues tout au long de sa courte vie politique. Elles l’ont fait douter parfois mais ne lui ont jamais fait perdre son légendaire sens de l’humour. Quant à Yeiwéné Yeiwéné, il n’était pas que le fidèle bras droit de Tjibaou mais un personnage plus dense et plus complexe que ce second rôle supposé. Tjibaou et Yeiwéné, intimes et publics, ce sont les contours que dressent leurs deux biographes dans « Francosphère »
Francosphère, présenté par Dominique Roederer, en diffusion ce samedi 28 avril à 12h et dimanche 29 avril à 13h et en podcast sur la page émissions radio.
Avec Eric Waddell, auteur de « Jean-Marie Tjibaou, une parole kanak pour le monde » (Au vent des îles) et Hamid Mokaddem pour « Yeiwene, Yeiwene, construction et révolution de Kanaky [Nouvelle-Calédonie] » (Transit).
Francosphère, présenté par Dominique Roederer, en diffusion ce samedi 28 avril à 12h et dimanche 29 avril à 13h et en podcast sur la page émissions radio.
Avec Eric Waddell, auteur de « Jean-Marie Tjibaou, une parole kanak pour le monde » (Au vent des îles) et Hamid Mokaddem pour « Yeiwene, Yeiwene, construction et révolution de Kanaky [Nouvelle-Calédonie] » (Transit).