Un menu glaçant
Au menu : fromage à raclette délicatement fondu dans son poêlon glacé, stalactites de pâte à tartiner, tourbillon gelé de spaghettis et même une coupe de neige de l'Antarctique au chocolat et aux fruits des bois.Un petit déjeuner équilibré, sur le toit de #ConcordiaStation
— Cyprien Verseux (@CyprienVerseux) 2 octobre 2018
Crédits : Cyprien Verseux et Carmen Possnig, © @ESA / #PNRA / #IPEV #ConcordiaStation #Antarctique #DC14 @ItaliAntartide pic.twitter.com/AvWiUBtGo4
Tentative (ratée) d'œufs brouillés à #ConcordiaStation.
— Cyprien Verseux (@CyprienVerseux) 3 octobre 2018
Crédits : @CPossnig et @CyprienVerseux. © #PNRA (@ItaliAntartide) / #IPEV / @esa#Antarctique #DC14 pic.twitter.com/eJbBhKEz40
Je m'en doutais, que déjeuner sur le toit n'était pas une bonne idée.
— Cyprien Verseux (@CyprienVerseux) 1 octobre 2018
Photo par Carmen Possnig, © @ESA / #PNRA / #IPEV#ConcordiaStation #Antarctique #DC14 @ItaliAntartide pic.twitter.com/67Y0aWEDSI
Dessert à #ConcordiaStation : neige de l'Antarctique au chocolat et fruits des bois.#DC14 #IPEV #PNRA pic.twitter.com/w7mNllKsiq
— Cyprien Verseux (@CyprienVerseux) 10 octobre 2018
Repérés par de nombreux internautes et médias, ces photos permettent aussi de mieux connaître la vie des scientifiques isolés dans cette base gérée par la France et l'Italie.
Car le glaciologue n'est pas allé jusqu'au sud de l'Antarctique (que) pour réaliser des clichés rigolos. Cyprien Verseux y dirige également la mission DC14, soit le quatorzième hivernage à la station Concordia. Là, avec douze autres scientifiques, il étudie les glaces pour mieux connaître notre climat et son évolution.
Simuler la vie sur Mars
La station va également permettre d'étudier les conditions de vie hors de notre planète. "Concordia est peut-être ce qui se rapproche le plus, sur Terre, d’une base sur Mars ou la Lune", explique Cyprien Verseux sur son blog Mars la blanche :
"L’environnement est hostile et notre survie y dépend de la technologie. Les communications, permises par des satellites, y sont limitées. A mesure que l’hiver s’installe, nous serons de plus en plus confinés dans la base, ne sortant qu’avec d’épaisses tenues dont l’encombrement rappelle celle des combinaisons spatiales. Les journées et les nuits s’étalent sur des mois plutôt que des heures et, pendant trois mois, le soleil ne passera même pas l’horizon. Nous sommes à plus de 3200 mètres et la minceur de l’atmosphère aux pôles exacerbe les effets de l’altitude, causant un manque d’oxygène qui affecte notre sommeil, nos capacités cognitives et notre endurance. Et, 9 mois par an, la base est inaccessible : les hivernants doivent se débrouiller seuls, sans possibilité d’évacuation."
Début novembre, une nouvelle équipe est arrivée afin de prendre le relai pour la mission estivale. A défaut de photos de barbecue au milieu des étendues de glace, peut-être les nouveaux arrivants régaleront les internautes avec des clichés de sorbet à la glace australe...