Le tir d'une fusée Soyouz, qui était prévu mardi depuis la Guyane française, a été reporté à vendredi "en raison de vérifications complémentaires au Centre spatial guyanais" (CSG), a annoncé lundi la société Arianespace.
•
Le lanceur russe et les quatre satellites de télécommunications de la constellation 03b qu'il doit placer en orbite pour la société luxembourgeoise SES, "sont en configuration stabilisée et en totale sécurité", ajoute Arianespace dans un communiqué.
La nouvelle date de lancement visée pour les satellites O3b est le vendredi 9 mars 2018, à 13h37 heure de Kourou (17h37 heure de Paris). Il s'agira du deuxième lancement de l'année pour la société de services de lancement, après le tir problématique d'une Ariane 5 le 25 janvier.
Lancée sur une mauvaise trajectoire, la fusée européenne n'avait pas mis sur la bonne orbite deux satellites dont l'un pour SES. Au lieu de décoller plein est vers l'Equateur, la fusée avait décollé avec un angle de 20 degrés plus au sud, se rapprochant de la ville de Kourou.
Une Commission d'enquête indépendante, présidée par un inspecteur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), a établi fin février que cette trajectoire anormale était due à un problème de paramétrage qui n'avait pas été détecté par les contrôles qualité. Des "mesures correctives" ont été "immédiatement" mises en place par le constructeur
ArianeGroup (coentreprise entre Airbus et Safran) et sa filiale Arianespace, selon cette dernière. Les deux satellites de télécommunications sont en train de rejoindre leur position finale grâce à leurs propres systèmes de propulsion. Un nouveau tir d'Ariane 5 devrait avoir lieu d'ici fin mars.
La nouvelle date de lancement visée pour les satellites O3b est le vendredi 9 mars 2018, à 13h37 heure de Kourou (17h37 heure de Paris). Il s'agira du deuxième lancement de l'année pour la société de services de lancement, après le tir problématique d'une Ariane 5 le 25 janvier.
Lancée sur une mauvaise trajectoire, la fusée européenne n'avait pas mis sur la bonne orbite deux satellites dont l'un pour SES. Au lieu de décoller plein est vers l'Equateur, la fusée avait décollé avec un angle de 20 degrés plus au sud, se rapprochant de la ville de Kourou.
Une Commission d'enquête indépendante, présidée par un inspecteur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), a établi fin février que cette trajectoire anormale était due à un problème de paramétrage qui n'avait pas été détecté par les contrôles qualité. Des "mesures correctives" ont été "immédiatement" mises en place par le constructeur
ArianeGroup (coentreprise entre Airbus et Safran) et sa filiale Arianespace, selon cette dernière. Les deux satellites de télécommunications sont en train de rejoindre leur position finale grâce à leurs propres systèmes de propulsion. Un nouveau tir d'Ariane 5 devrait avoir lieu d'ici fin mars.