La reprise d’une chanson tahitienne sur une plage du Finistère fait chavirer les internautes

Une jeune Polynésienne, filmée sur une plage de Locmaria-Plouzané alors qu’elle interprète "C’est une île bordée de bleu", cartonne sur les réseaux sociaux. Très populaire au fenua, cette reprise d'une chanson de Maruia enflamme les amoureux de Tahiti.
 
Dans une vidéo postée ce week-end et devenue virale, Maite Tauira entonne "C’est une île bordée de bleu" de la chanteuse tahitienne Maruia, très appréciée en Polynésie. Cette performance enjouée a été filmée par une amie de Maite et la vidéo partagée sur Facebook dépasse déjà 50 000 vues. Attention, la mélodie risque de vous trotter dans la tête pendant quelques temps, tout en vous mettant de bonne humeur ! 

Guitare, ukulélé et musique tahitienne

Une fleur sur l’oreille, le ukulélé bien calé contre le ventre, Maite entonne le titre sur la plage de Locmaria-Plouzané à une quinzaine de kilomètres de Brest. Cette chanson, la native de Moorea l’a découverte au lycée. "Dans les bringues à Tahiti, c’est obligé qu’on la chante au moins une fois !", confie la jeune femme qui ne s’attendait, pourtant, pas à un tel succès.

Mordue de guitare et de ukulélé depuis qu’elle a 6 ans, Maite joue de tous les instruments "pratiquement" mais n’a jamais pris de cours de chant. "C’était juste pour attirer l’attention d’une amie tahitienne parce que c’est une musique qu’elle aime énormément !"
 

Déclaration d'amour

Véritable déclaration d’amour à la Polynésie, la chanson n’a pas été choisie par hasard. "Tout ce qu’il y a dans cette chanson, c’est exactement ce qu’on ressent. J’ai l’impression d’être au pays. J’ai l’impression que mon âme s’échappe là-bas !", confie la comptable qui s’est installée à Brest en juillet dernier.

Avant de découvrir la Bretagne, la Polynésienne a vécu à Toulon. Elle a quitté la Polynésie fin 2014 quand elle s’est engagée dans la marine, mais rentre au fenua tous les ans. Pourquoi ? Elle l’explique dans la chanson : "jamais je n'oublierai cette terre, le plaisir de te voir et la peine de te dire au revoir. Ô Tahiti enlace-moi encore. Ô Tahiti serre-moi plus fort."