Faute de contrats aidés suffisants, la plupart des maires de La Réunion ont décidé de reporter la rentrée scolaire du 18 au 22 août. Seules 5 communes feront leur rentrée, alors que le ministre de l'Education arrive à La Réunion ce vendredi. Explications.
•
Confrontés à une baisse du nombre de contrats aidés, 18 des 24 maires de l'île de La Réunion ont annoncé, mercredi 16 août, qu'ils reportaient la rentrée scolaire, prévue initialement vendredi, au mardi 22 août dans les écoles maternelles et élémentaires.
Ces personnels sont majoritairement recrutés par Contrats d'accompagnement dans l'emploi (CAE) financés en grande partie par l'Etat. En 2016, 24.000 CAE avaient été attribués aux collectivités et aux associations. Environ 3.000 de ces emplois avaient été dévolus au milieu scolaire.
Le 9 août, 21 des 24 maires de l'île déclaraient être dans l'incapacité d'assurer la rentrée scolaire. Le préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, venait de promettre le déblocage de 1.800 contrats aidés pour le milieu scolaire. Les maires en réclamaient 3.298.
"De bonnes conditions"
"Nous voulons que nos enfants soient accueillis dans de bonnes conditions", a déclaré Stéphane Fouassin, président de l'Association des maires de La Réunion et maire de Salazie (est). Il a ajouté que "ce report devrait laisser aux maires le temps pour les recrutements nécessaires" sur les postes d'agents de restauration scolaire, d'entretien et de surveillance.Ces personnels sont majoritairement recrutés par Contrats d'accompagnement dans l'emploi (CAE) financés en grande partie par l'Etat. En 2016, 24.000 CAE avaient été attribués aux collectivités et aux associations. Environ 3.000 de ces emplois avaient été dévolus au milieu scolaire.
Baisse de 75 %
Début août, la préfecture avait annoncé une baisse de 75% du nombre total de ces contrats aidés, suscitant la colère et l'inquiétude des communes et associations.Le 9 août, 21 des 24 maires de l'île déclaraient être dans l'incapacité d'assurer la rentrée scolaire. Le préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, venait de promettre le déblocage de 1.800 contrats aidés pour le milieu scolaire. Les maires en réclamaient 3.298.