La Semsamar, principal bailleur social de Saint-Martin, se défend dans un communiqué de retards et dénonce les promesses "non tenues" et les critiques du président de la République.
"La réhabilitation [des logements] se poursuit à rythme normal", assure la Semsamar, principal bailleur social de l'île de Saint-Martin. Dans un communiqué publié lundi, la société répond ainsi expressément aux critiques du président de la République sur les retards des travaux de reconstruction. Lors de sa visite sur l'île, un an après le passage de l'ouragan Irma, Emmanuel Macron a demandé aux bailleurs "d'avoir réalisé les travaux d'ici le 31 décembre", sous peine de voir enclencher par le préfet une "procédure pénale considérant qu'ils relèvent de la catégorie des marchands de sommeil".
Des services qui, toujours selon le bailleur, bloqueraient aussi le crédit de 6 millions accordé en 2017 pour la reconstruction. La Semsamar rappelle également les difficultés pour mobiliser des effectifs suffisants et pour acheminer des matériaux, en quantité comme en délai.
Le bailleur social, qui représente 19 résidences où sont logées 1085 familles, dresse également un bilan de l'avancée des travaux. "A la date du 31 août 2018, 675 marchés publics pour un montant global de 32,4 millions d'euros" ont été lancés pour la reconstruction, malgré des procédures d'appel d'offres jugées "trop lourdes".
Enfin sur la question des loyers évoquée à plusieurs reprises par Emmanuel Macron, la Semsamar se défend d'avoir fait payer injustement ses locataires. Le bailleur rappelle qu'aucun "assouplissement" n'a été prévu pour Saint-Martin au niveau de la réglementation des loyers après le passage de l'ouragan. Il précise également qu'aucun loyer n'a été payé en septembre 2017 et qu'un "dispositif d'accompagnement" a été mis en place, permettant une prise en charge jusqu'à 40% des loyers.
Des "promesses non tenues" par l'Etat
Une date pourtant "conforme à la planification de la phase 1 des travaux", pour les "couvertures" et "menuiseries extérieures" des logements, selon le communiqué du bailleur. Néanmoins, la Semsamar souligne que l'opération aurait pu être accélérée sans certains "freins", à commencer par des "promesses non tenues" par le président de la République."Malgré plusieurs présentations des dossiers techniques et financiers des travaux à mener, des alertes données sur les conditions de réalisation de cette réhabilitation, des propositions de financement émises (...),la Semsamar est toujours en attente d'une mobilisation concrète des services de l'État"
Des services qui, toujours selon le bailleur, bloqueraient aussi le crédit de 6 millions accordé en 2017 pour la reconstruction. La Semsamar rappelle également les difficultés pour mobiliser des effectifs suffisants et pour acheminer des matériaux, en quantité comme en délai.
Les loyers pris en charge
Le bailleur social, qui représente 19 résidences où sont logées 1085 familles, dresse également un bilan de l'avancée des travaux. "A la date du 31 août 2018, 675 marchés publics pour un montant global de 32,4 millions d'euros" ont été lancés pour la reconstruction, malgré des procédures d'appel d'offres jugées "trop lourdes".
Enfin sur la question des loyers évoquée à plusieurs reprises par Emmanuel Macron, la Semsamar se défend d'avoir fait payer injustement ses locataires. Le bailleur rappelle qu'aucun "assouplissement" n'a été prévu pour Saint-Martin au niveau de la réglementation des loyers après le passage de l'ouragan. Il précise également qu'aucun loyer n'a été payé en septembre 2017 et qu'un "dispositif d'accompagnement" a été mis en place, permettant une prise en charge jusqu'à 40% des loyers.