Santé : François Braun annonce des solutions pour les malades chroniques, sans médecin traitant

C'était l'une des promesses fortes du président de la République Emmanuel Macron. Il prévoyait d'ici à la fin de l'année 2023 une solution pour chaque patient atteint d'une maladie chronique et sans médecin traitant. Mercredi, le ministre de la Santé François Braun a assuré devant la presse que les 714 000 patients, atteints d’une affection de longue durée, avaient été contactés par l’assurance maladie. Ces appels avaient pour but, de proposer un service de recherche et de mise en relation avec des médecins.

En marge de cette annonce, il a dévoilé la carte des départements où se trouvent les patients atteints d’une maladie chronique sans médecin traitant. Selon les données recueillies, les départements d’Outre-Mer font partie des territoires avec le plus fort taux de patients ALD et sans patricien pour leur suivi quotidien. En Guadeloupe 8,1% des malades sont concernés, 12,7 % en Guyane et jusqu’à 59,3% à Mayotte.

La première consultation sera facturée 60 €

 Début janvier 2023, le ministre de la Santé François Braun avait jugé que la situation n’était « plus acceptable » et avait promis des solutions. Invité sur un plateau télévisé mercredi matin, il a tenu à démontrer la bonne avancée des annonces du chef du gouvernement, en s'appuyant sur l'exemple de la Seine-Saint-Denis "Le travail a commencé il y a trois mois, un petit peu avant les autres et un quart des personnes sans médecin traitant, nous avons pu leur trouver un médecin traitant " déclare-t-il. 

Une fois qu’un médecin, accepte de prendre en charge un nouveau patient atteint d’une maladie chronique, ce dernier doit s’acquitter de la somme de 60 euros lors de sa première consultation. Au lieu de 25 euros comme c'est le cas aujourd'hui. Selon santé.fr, cette mesure " vise à soutenir l’engagement des médecins au bénéfice des patients qui ont le plus besoin d’un suivi médical régulier." Ce montant a aussi été validé par le ministère de la Santé, qui cherche à offrir de bonnes conditions de travail aux médecins et ainsi faciliter l'installation de nouveau médecin dans les territoires touchés par les déserts médicaux.

Enfin, le ministre de la Santé a tenu rappeler qu'il faudrait laisser du temps au nouveau médecin pour qu'ils soient tous opérationnels et lutter contre le manque de soignants.