Le 12 décembre, le troisième et dernier référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, organisé dans le cadre de l'accord de Nouméa (1998), a été largement remporté par les pro-France (96,5%) mais les indépendantistes avaient appelé à ne pas y participer.
Dans un communiqué, M.Lecornu a souligné qu'il était "important pour le gouvernement, et pour moi en tant que ministre des Outre-mer, de présenter" à l'ONU, qui "observe ce processus, notre approche et les résultats des trois consultations". Depuis
1986, la Nouvelle-Calédonie est inscrite sur la liste des territoires non-autonomes à décoloniser de l'organisation.
"Il est de notre responsabilité de coopérer avec nos partenaires internationaux sur ces sujets dans un cadre multilatéral comme celui de l'ONU, sans oublier nos partenaires de l'Indopacifique", a également indiqué Sébastien Lecornu.
Lors de son déplacement lundi et mardi au siège des Nations-Unies, il a notamment rencontré les représentants du comité de décolonisation de l'ONU, dit "comité des 24" (C24), devant lesquels il a souligné que le scrutin du 12 décembre "conservait
toute sa valeur au plan juridique et institutionnel", malgré la non-participation des indépendantistes kanak.
M.Lecornu a cependant souligné qu'il s'agissait d'une "étape", qui "ne marquait pas la fin du processus, souhaitant "ouvrir une nouvelle page de discussions entre les acteurs calédoniens et construire un cadre institutionnel commun".
J’ai rendu compte devant l’@UN des dernières étapes du processus institutionnel pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Il est de notre responsabilité de coopérer avec nos partenaires internationaux sur ces sujets dans un cadre multilatéral. pic.twitter.com/dGT5dIJRNw
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) February 8, 2022
Le ministre des Outre-mer, qui a également été reçu par la secrétaire-générale adjointe, de l'ONU, a invité le C24 "à venir faire une visite de terrain" en Nouvelle-Calédonie, "pour contribuer à la réflexion sur la période de transition". Selon un calendrier
conclu en juin à Paris, celle-ci doit permettre d'élaborer une solution politique d'ici juin 2023.