Mayotte est confrontée à une vague de séismes sans précédent qui a commencé le 10 mai 2018. Depuis le 23 juin, le BRGM note "une baisse d’activité", mais ne peut pas encore conclure à la fin de l’épisode.
"Cela va dans le bon sens, cela diminue", note avec satisfaction Nicolas Taillefer responsable de l'unité risques sismiques et volcaniques du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) à Orléans, joint par La1ere.fr. Mais le scientifique ne peut pas encore affirmer que l’essaim de séismes que subit Mayotte depuis le 10 mai touche à sa fin.
Les essaims de séismes ont des durées très variables pouvant aller de quelques jours à quelques semaines. En Ethiopie, en 2005, l’épisode a été particulièrement long. Mayotte avec ses deux mois au compteur s’inscrit dans ce type de phénomène "remarquable".
C’est un phénomène sans précédent que le BRGM va continuer à observer. "Nous disposons depuis la visite de la ministre des Outre-mer à Mayotte en juin dernier de deux instruments supplémentaires pour mesurer de manière plus fine les séismes", explique Nicolas Taillefer du BRGM.
A ce stade, souligne le BRGM dans une FAQ (foire aux questions) très claire "l’origine volcano-tectonique pour cette crise est une des hypothèses de travail envisagée par les acteurs scientifiques. Mais ce n’est pas la seule cause envisagée. L’origine tectonique est avérée".
Volcan sous-marin, mouvement de plaques tectoniques ou les deux ? Les causes de cet essaim de séismes nouveau pour Mayotte ne sont pas encore élucidées, mais Mayotte devra probablement s’habituer à vivre avec ce risque. Le retour d’un tel phénomène d’essaim sismique qui n’est d’ailleurs pas encore terminé "n’est pas exclu" selon le BRGM.
Durées variables
"Il y a un changement de rythme depuis le 23 juin, mais ce n’est pas fini car il y a encore quelques séismes enregistrés chaque jour. La majorité n’est pas ressentie par la population. Le dernier ressenti remonte au 7 juillet. Il était d’une magnitude de 4,5" précise Nicolas Taillefer.Les essaims de séismes ont des durées très variables pouvant aller de quelques jours à quelques semaines. En Ethiopie, en 2005, l’épisode a été particulièrement long. Mayotte avec ses deux mois au compteur s’inscrit dans ce type de phénomène "remarquable".
Phénomène sans précédent
Depuis le 10 mai jusqu’à ce jour, Mayotte a en effet subi 1 400 séismes d’une magnitude supérieure à 3,5. Les séismes ressentis par la population c’est-à-dire supérieurs à une magnitude de 4,5 se montent entre 450 et 500.C’est un phénomène sans précédent que le BRGM va continuer à observer. "Nous disposons depuis la visite de la ministre des Outre-mer à Mayotte en juin dernier de deux instruments supplémentaires pour mesurer de manière plus fine les séismes", explique Nicolas Taillefer du BRGM.
Multiples interrogations
Mayotte dispose désormais de quatre installations permettant de suivre l’évolution de l’activité sismique. Une meilleure connaissance devrait permettre à la population de s’adapter à ce changement. Pour l’instant, les Mahorais se trouvent confrontés à de multiples interrogations.A ce stade, souligne le BRGM dans une FAQ (foire aux questions) très claire "l’origine volcano-tectonique pour cette crise est une des hypothèses de travail envisagée par les acteurs scientifiques. Mais ce n’est pas la seule cause envisagée. L’origine tectonique est avérée".
Volcan sous-marin, mouvement de plaques tectoniques ou les deux ? Les causes de cet essaim de séismes nouveau pour Mayotte ne sont pas encore élucidées, mais Mayotte devra probablement s’habituer à vivre avec ce risque. Le retour d’un tel phénomène d’essaim sismique qui n’est d’ailleurs pas encore terminé "n’est pas exclu" selon le BRGM.