Une étude fournit pour la première fois des cartographies de l’épidémie du VIH en France. Elle met en évidence les disparités d'une région à l'autre. La Guyane, la Martinique et la Guadeloupe sont les régions les plus touchées en France.
En France, le nombre de nouvelles infections ne diminue pas. L’Île-de-France, la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe sont les régions les plus touchées. C'est du moins le constat de la cartographie régionale de l’épidémie du VIH en France publiée par l’ANRS (Agence nationale de recherche sur le Sida) en partenariat avec l’Inserm (Institut national de santé et de la recherche médicale) et l’InVS (Institut de veille sanitaire)
En 2013, 7100 nouvelles contaminations sont survenues, dont la moitié chez des personnes résidant dans trois régions: Ile-de-France (42%), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA - 7%) et Rhône-Alpes (6%). Rapporté au nombre de personnes vivant dans chaque région, le nombre de nouvelles infections était le plus élevé en Guyane (18 pour 10.000), Guadeloupe (7 pour 10.000), Ile-de-France (4 pour 10.000) et Martinique (3 pour 10.000).
Les populations les plus affectées par le VIH dans chaque région française ne sont pas les mêmes. En Ile-de-France, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Rhône-Alpes, les trois régions les plus touchées, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes sont surreprésentés. En Ile-de-France et en Rhône-Alpes s'ajoutent les personnes hétérosexuelles, femmes et hommes, nées en Afrique subsaharienne. En Guyane et en Guadeloupe, l’épidémie est principalement concentrée chez les femmes et hommes hétérosexuels nés en Amérique Latine ou en Haïti.
Le retard au diagnostic s’explique par le nombre de personnes qui ignorent leur séropositivité. Sur les 24.800 personnes ignorant leur séropositivité pour le VIH fin 2013, plus de 50% vivaient en Ile-de-France, en PACA et en Rhône-Alpes. Rapporté au nombre de personnes vivant dans chaque région, le nombre de personnes ignorant leur séropositivité était le plus élevé en Guyane (66 pour 10.000 habitants), en Guadeloupe (27 pour 10.000), en Martinique (13 pour 10.000) et en Ile-de-France (9 pour 10.000).
Cette cartographie détaillée va désormais permettre à l’ANRS d’intensifier et de cibler les programmes de prévention et de dépistage pour répondre aux besoins spécifiques de chaque région.
En 2013, 7100 nouvelles contaminations sont survenues, dont la moitié chez des personnes résidant dans trois régions: Ile-de-France (42%), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA - 7%) et Rhône-Alpes (6%). Rapporté au nombre de personnes vivant dans chaque région, le nombre de nouvelles infections était le plus élevé en Guyane (18 pour 10.000), Guadeloupe (7 pour 10.000), Ile-de-France (4 pour 10.000) et Martinique (3 pour 10.000).
Les populations les plus affectées par le VIH dans chaque région française ne sont pas les mêmes. En Ile-de-France, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Rhône-Alpes, les trois régions les plus touchées, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes sont surreprésentés. En Ile-de-France et en Rhône-Alpes s'ajoutent les personnes hétérosexuelles, femmes et hommes, nées en Afrique subsaharienne. En Guyane et en Guadeloupe, l’épidémie est principalement concentrée chez les femmes et hommes hétérosexuels nés en Amérique Latine ou en Haïti.
Les plus longues durées entre infection et diagnostic à la Réunion et en Guyane
Les chercheurs de l’ANRS, de l’Inserm et de L’InVS ont également établit les délais médians entre infection et diagnostic en 2013. Ils demeurent longs au niveau national : 3,3 ans en médiane. Les plus longues durées étaient enregistrées à la Réunion (4,2 ans) et en Guyane (4 ans).Le retard au diagnostic s’explique par le nombre de personnes qui ignorent leur séropositivité. Sur les 24.800 personnes ignorant leur séropositivité pour le VIH fin 2013, plus de 50% vivaient en Ile-de-France, en PACA et en Rhône-Alpes. Rapporté au nombre de personnes vivant dans chaque région, le nombre de personnes ignorant leur séropositivité était le plus élevé en Guyane (66 pour 10.000 habitants), en Guadeloupe (27 pour 10.000), en Martinique (13 pour 10.000) et en Ile-de-France (9 pour 10.000).
Cette cartographie détaillée va désormais permettre à l’ANRS d’intensifier et de cibler les programmes de prévention et de dépistage pour répondre aux besoins spécifiques de chaque région.