Dans un courrier transmis dimanche aux agences de presse et publié samedi par le JDD, 154 députés et sénateurs français de tous les bords politiques demandent à François Hollande la reconnaissance de l'Etat de Palestine. Six sénateurs ultramarins sont signataires de cet appel.
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« La France doit marquer sa volonté de sortir de l'impasse sur ce conflit en réaffirmant solennellement, au nom du droit inaliénable à l'autodétermination, que le peuple palestinien est fondé à se doter d'un État. Il en va du respect du droit international comme de la sécurité d'Israël », écrivent ces parlementaires au chef de l'Etat.
« Vous l’avez dit vous-même, Monsieur le Président, "seules les négociations bilatérales peuvent aboutir". Il est donc temps que ces négociations se déroulent sur un pied d’égalité, d’État à État. La France ne peut prôner dans ses expressions officielles la solution à deux États et n’en reconnaître qu’un seul. Nos actes doivent désormais suivre nos mots », poursuivent les signataires. « Monsieur le Président, montrez-vous à la hauteur de l'enjeu et ne manquez pas ce rendez-vous avec l'Histoire, en reconnaissant dès à présent l'Etat de Palestine », demandent-ils.
Parmi les signataires originaires des Outre-mer, on ne compte que des sénateurs, au nombre de six dont cinq socialistes : Maurice Antiste (sénateur SOC de la Martinique), Félix Desplan (sénateur SOC de la Guadeloupe), Gélita Hoarau (sénatrice de La Réunion, groupe communiste, républicain et citoyen), Antoine Karam (sénateur SOC de la Guyane), Serge Larcher (sénateur SOC de la Martinique) et Thani Mohamed Soilihi (sénateur SOC de Mayotte).
Ce principe diplomatique qui fait référence depuis des décennies est porté par les Nations unies et l'Union européenne et c'est également sur cette solution, celle de la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël, qui était porté par la conférence organisée par Paris en janvier.
« Vous l’avez dit vous-même, Monsieur le Président, "seules les négociations bilatérales peuvent aboutir". Il est donc temps que ces négociations se déroulent sur un pied d’égalité, d’État à État. La France ne peut prôner dans ses expressions officielles la solution à deux États et n’en reconnaître qu’un seul. Nos actes doivent désormais suivre nos mots », poursuivent les signataires. « Monsieur le Président, montrez-vous à la hauteur de l'enjeu et ne manquez pas ce rendez-vous avec l'Histoire, en reconnaissant dès à présent l'Etat de Palestine », demandent-ils.
Gauche et droite représentés
La plupart des groupes politiques, de gauche comme de droite, sont représentés dans la liste des signataires. Dans celle-ci figurent notamment Gilbert Roger, sénateur socialiste et président du groupe d'amitié France-Palestine, les communistes Marie-George Buffet et Pierre Laurent, les sénatrices écologistes Aline Archimbaud et Esther Benbassa, les socialistes Marie-Noëlle Lienemann, Mathieu Hanotin et Catherine Tasca, ainsi que du parti de droite Les Républicains Jean-Luc Reitzer et Michel Voisin.Parmi les signataires originaires des Outre-mer, on ne compte que des sénateurs, au nombre de six dont cinq socialistes : Maurice Antiste (sénateur SOC de la Martinique), Félix Desplan (sénateur SOC de la Guadeloupe), Gélita Hoarau (sénatrice de La Réunion, groupe communiste, républicain et citoyen), Antoine Karam (sénateur SOC de la Guyane), Serge Larcher (sénateur SOC de la Martinique) et Thani Mohamed Soilihi (sénateur SOC de Mayotte).
Principe diplomatique
Le président palestinien Mahmoud Abbas a salué cet appel comme « un signal clair de la volonté de sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le processus de paix du fait du refus du gouvernement israélien de mettre fin à l'occupation des Territoires palestiniens et de sa volonté de détruire par tous les moyens la solution à deux Etats ».Ce principe diplomatique qui fait référence depuis des décennies est porté par les Nations unies et l'Union européenne et c'est également sur cette solution, celle de la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël, qui était porté par la conférence organisée par Paris en janvier.