Après le skipper indien Abhilash Tomy, l'Osiris a récupéré à son bord un deuxième navigateur en difficulté. Gregor McGuckin avait également démâté dans le sud de l'océan Indien. Le patrouilleur des affaires maritimes met le cap sur l'île d'Amsterdam. Un double sauvetage pour son ultime mission.
Pour son ultime mission dans le sud de l'océan Indien avant d'être désarmé, L'Osiris, patrouilleur des affaires maritimes, long de 53 mètres et construit en 1968, vient de sauver non pas un, mais deux navigateurs en grande difficulté dans cette vaste zone maritime réputée déserte et hostile.
L'Osiris s'est ensuite porté au secours d'un deuxième participant de la Golden Globe Race. L'Irlandais Gregor McGuckin se trouvait à une cinquantaine de kilomètres de la position du premier skipper. Il n'était pas en détresse, mais a pris la rude décision d'abandonner son navire qui avait subi de trop nombreuses avaries. Dans un communiqué, la direction de course explique que désormais, " Gregor McGuckin est en sécurité à bord de l'Osiris".
L'Osiris va désormais mettre le cap sur l'île française d'Amsterdam, qu'il atteindra dans la nuit de lundi à mardi. Les deux marins seront débarqués sur cette île administrées par les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises). Essentiellement peuplée d'otaries, d'éléphants de mer et d'Albatros, cette île de 58 km² dispose d'une base scientifique française permanente, la base Martin de Viviès, sur laquelle vivent actuellement 24 personnes, dont un médecin qui pourra examiner les deux marins rescapés.
Les deux marins devraient être débarqués mardi matin, sur Amsterdam, où ils recevront donc les premiers soins. Le skipper indien souffre notamment de fortes douleurs au dos. D'ici quelques jours, une frégate de la marine australienne arrivera à Amsterdam pour récupérer et rapatrier les deux marins vers l'Australie.
Il était précisément en train de quitter les îles Kerguelen lorsqu'il a été appelé pour ce double sauvetage.
Un second sauvetage
Lundi matin le skipper indien Abhilash Tomy, qui était sérieusement blessé dans son bateau démâté, a d'abord été secouru par l'Osiris. Regardez ces images :Bravo au patrouilleur #Osiris @MarineNationale https://t.co/wwfLOgEaI0
— Allez, ... aux TAAF ! (@AuTaaf) September 24, 2018
L'Osiris s'est ensuite porté au secours d'un deuxième participant de la Golden Globe Race. L'Irlandais Gregor McGuckin se trouvait à une cinquantaine de kilomètres de la position du premier skipper. Il n'était pas en détresse, mais a pris la rude décision d'abandonner son navire qui avait subi de trop nombreuses avaries. Dans un communiqué, la direction de course explique que désormais, " Gregor McGuckin est en sécurité à bord de l'Osiris".
Cap sur Amsterdam
L'Osiris va désormais mettre le cap sur l'île française d'Amsterdam, qu'il atteindra dans la nuit de lundi à mardi. Les deux marins seront débarqués sur cette île administrées par les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises). Essentiellement peuplée d'otaries, d'éléphants de mer et d'Albatros, cette île de 58 km² dispose d'une base scientifique française permanente, la base Martin de Viviès, sur laquelle vivent actuellement 24 personnes, dont un médecin qui pourra examiner les deux marins rescapés.
Les deux marins devraient être débarqués mardi matin, sur Amsterdam, où ils recevront donc les premiers soins. Le skipper indien souffre notamment de fortes douleurs au dos. D'ici quelques jours, une frégate de la marine australienne arrivera à Amsterdam pour récupérer et rapatrier les deux marins vers l'Australie.
Mission accomplie pour l'Osiris
Une fois cette ultime mission accomplie, L'Osiris et son équipage mettront le cap sur La Réunion, où le bâtiment sera désarmé. L'Osiris est un ancien palangrier espagnol, long de 53 mètres, construit en 1968. Il avait été arraisonné pour pêche illégale dans les eaux françaises en 2003. A cette époque, il a été converti en patrouilleur. Il effectue essentiellement des missions de surveillance des pêches au large des îles Kerguelen dans le sud de l'océan Indien. Il devait initialement être désarmé en 2016, mais sa durée de vie a finalement été prolongé de deux ans.Il était précisément en train de quitter les îles Kerguelen lorsqu'il a été appelé pour ce double sauvetage.