Jérémy Florès et Johanne Defay participent ce week-end en Californie à une compétition d’un genre bien particulier, estampillée World Surf League (WSF), le circuit professionnel de surf. Ils surfent sur une vague artificielle située dans le "Surf ranch" de Kelly slater.
CB avec AFP •
Une vague parfaite de trente secondes : les surfeurs en ont rêvé, leur dieu, Kelly Slater, a matérialisé ce projet fou, dans son ranch au beau milieu de la Californie, à plus de 160 kilomètres de l'Océan Pacifique.
Surf ranch
Le Surf Ranch accueille ce week-end la Founder's Cup, une compétition par équipes qui oppose les Etats-Unis, portés par Slater, à l'Australie, au Brésil de Gabriel Medina, à l'Europe avec les Français Jérémy Flores, Johanne Defay et à une sélection mondiale.
Dès jeudi, les Réunionnais Jérémy Florès et Johanne Defay ont commencé à s’entraîner sur la vague artificielle. Regardez ci-dessous les images postées par la Fédération française de surf :
"J'ai toujours pensé que pour que le surf puisse se développer, il devait le faire dans un environnement contrôlé", explique à l'AFP l'Américain, sacré onze fois champion du monde.
"On ne peut pas remplacer l'océan, on ne peut pas remplacer les grosses vagues. Je pense que l'incertitude de ce qui se passe dans l'océan et de ce que produit Mère-Nature, c'est ce pour quoi on aime le surfe", philosophe Slater qui reste à 46 ans la star de la discipline.
Vague à la demande
A la différence des épreuves traditionnelles où le programme est soumis aux caprices de la météo et de la nature, le Surf Ranch offre une vague à la demande, pour la plus grande joie des diffuseurs TV, un atout non négligeable en vue des JO.