TÉMOIGNAGE. "Ces bateaux émettent beaucoup de gaz à effet de serre" : en Nouvelle-Calédonie, Thibaut nous explique le coût environnemental des croisières

Thibaut, la vigie En 1ère Ligne de la Nouvelle-Calédonie
La Nouvelle-Calédonie vient de rouvrir ses portes au tourisme de masse. Thibaut, la vigie “En 1ère ligne” de la Nouvelle-Calédonie, évoque en 90 secondes le sujet des bateaux de croisière.

Quels sont les impacts de ces paquebots sur une île comme la Nouvelle-Calédonie ?

“Les gros bateaux de croisière permettent, certes, à des milliers de personnes de découvrir notre île, mais ils dépensent énormément d’énergie. Étant majoritairement alimentés par du fioul lourd et polluant, ces bateaux émettent beaucoup de gaz à effet de serre, d’autant plus que leurs moteurs restent allumés tout le long du séjour des vacanciers.”, explique Thibaut dans sa vidéo ci-dessous :

Un faible impact sur l’économie du tourisme local

“Ce sont avant tout des touristes qui participent assez peu à la vie économique du pays”, poursuit-il. 

Les touristes dorment et mangent le plus souvent à bord. Ils peuvent tout consommer sur place dans les bateaux de croisière. Les interactions avec la population, la culture et l'identité du territoire sont souvent limitées. La crise du covid a d’ailleurs questionné l’intérêt de ces bateaux pour l’économie locale, alors même que leur impact sur l’environnement a été fortement constaté. En conséquence, la réouverture au tourisme de masse en Nouvelle-Calédonie est progressive : il n’y aura par exemple pas d'escale de bateaux de croisière à l'île des Pins avant l’année prochaine.

“Qu'est-ce qui est préférable pour des destinations telles que la nôtre ?”, se demande Thibaut, la vigie “En 1ère ligne” de la Nouvelle-Calédonie, dans sa vidéo en haut de cet article.