TÉMOIGNAGES. Des communes à Saint-Pierre et Miquelon et en Martinique vont-elles être délocalisées à cause de la montée des eaux ?

Le Prêcheur et Miquelon, des communes victimes de l'érosion et de la montée des eaux.
La montée des eaux menace de nombreuses communes situées sur le littoral. C'est le cas de Miquelon à Saint-Pierre et Miquelon, et au Prêcheur en Martinique. L’une des solutions envisagées ? Leur déplacement. André-Judes, la vigie “En 1ère ligne” de la Martinique, fait le lien entre un résident de Miquelon et un élu de son île pour évoquer cette problématique commune.

En 60 ans, nous avons perdu 100 mètres de plage, c’est énorme” répond Marcellin Nadeau, ancien maire du Prêcheur en Martinique, à Nicolas Lemaine, résidant au village de Miquelon à Saint-Pierre et Miquelon, lorsque ce dernier l’interroge sur la façon dont il a fait face à un problème qu’il connaît bien.

En effet, bien que les deux communes soient séparées par une distance de 3 610 km, elles partagent deux points communs : toutes deux se trouvent au bord du littoral, et toutes deux subissent les effets du réchauffement climatique. Directement concernés par l’élévation du niveau de la mer et l’érosion qui l’accompagne, certains bâtiments se retrouvent ainsi plus proches des eaux que jamais.

En réponse à ce phénomène, des projets de délocalisation et de refondation des communes ont commencé à voir le jour, comme l’expliquent les deux hommes dans la vidéo “En 1ère Ligne” à découvrir en haut de l’article.