Tempête de neige aux États-Unis : 70 Guadeloupéens bloqués à New York

Les passagers bloqués à New York sont logés et nourris dans un hôtel situé à une trentaine de kilomètres de l'aéroport.
70 vacanciers guadeloupéens sont bloqués aux États-Unis à cause de la violente tempête de neige qui paralyse le nord-est du pays. Leur vol, prévu jeudi 4 janvier, a été annulé. Pour le moment, la compagnie aérienne n’envisage pas de les rapatrier avant le 12 janvier.
Déjà deux jours qu’ils auraient dû regagner leur île ! Partis de Guadeloupe le 28 décembre, ces touristes étaient venus passer une semaine aux États-Unis pour y célébrer le nouvel an. Leur vol retour sur la compagnie Norwegian, qui devait décoller jeudi de l’aéroport JFK à New York, a été annulé.

Pas de nouvelle de la compagnie

La tempête de neige de jeudi, première tempête de la saison, a perturbé les transports, à commencer par le transport aérien. Plus de 4.300 vols ont été annulés et environ 3.500 ont été retardés jeudi. Si les aéroports de New York ont rouvert vendredi matin, près de 20% des vols au départ ou à l'arrivée à Kennedy étaient encore annulés vendredi.
Après avoir fermé jeudi à cause de la tempête, les trois aéroport de New York ont rouvert vendredi.
"On n’a pas de nouvelle de la compagnie. C’est surtout ça qui est frustrant ! Les aéroports ont rouvert et on ne sait rien !", explique Socrate Phiraï, l'un des passagers bloqués. Selon lui, la Norwegian préfère s’adresser à l’hôtel plutôt qu’aux passagers. Certains ont tenté de contacter le siège de la compagnie en Norvège. Mais impossible pour le moment d’obtenir une date précise de retour. 

Comprenant que la situation est exceptionnelle, les passagers en attente aimeraient, malgré tout, faire passer un message à la compagnie : 

"On nous a dit qu’on allait être rapatrié aujourd’hui (samedi, ndlr) mais finalement, hier soir, ça a été annulé, poursuit Socrate Phiraï, médecin en Guadeloupe. On espère partir demain ou après-demain, mais ce qu’on entend, c’est plutôt le 12 janvier."

Impuissants et loin de tout

En attendant, les passagers sont nourris et logés dans un hôtel de la ville d’Uniondale à Long Island, à une trentaine de kilomètres de l’aéroport. Certains, comme Socrate, auraient dû reprendre le travail dès vendredi. Difficile d'imaginer rester une semaine de plus aux États-Unis. "Sur le plan professionnel, on est un peu frustrés. Un peu inquiets aussi pour la rentrée scolairelundi."

"On est dans un hôtel isolé, loin de tout. Il y a pratiquement un mètre de neige dehors. Il y a trop de neige, on ne peut aller nulle part." Dans ces conditions, il faut se creuser la tête pour occuper les nombreux enfants du groupe.

Une quinzaine de personnes a même choisi de ne plus attendre de nouvelles de la compagnie et de se rendre à Washington où elles espèrent pouvoir trouver place sur un vol.