Tests COVID-19 : à l'aéroport d'Orly, un seul centre de dépistage pour une demande toujours élevée

Le nombre de demandes de tests PCR reste élevé dans les laboratoires de toute la France, mais également à l'aéroport d'Orly où peuvent être testés les voyageurs vers les Outre-mer. Problème : le second centre qui devait ouvrir fin septembre n'est toujours pas livré.
Alors que la situation sanitaire ne s'arrange pas en France, il reste toujours très compliqué de se faire tester pour savoir si l'on est contaminé au coronavirus ou pas. Les laboratoires franciliens sont particulièrement débordés. Pourtant, c'est souvent là que vont se diriger les personnes qui souhaitent prendre l'avion vers les Outre-mer. 
 
Pour faire face à l'afflux de demande et au nombre de passagers qui ne pouvaient pas présenter un test de 72 heures maximum, comme cela est requis lors des voyages vers les Outre-mer, quatre compagnies aériennes (Air Caraïbes, French Bee, Corsair et Air France) ont mis en place un centre de dépistage dans l'aérogare d'Orly 4 début septembre.
 

Tensions

Problème : celui-ci est débordé. Ouvert tous les jours de 9h à 20h, il voit défiler des centaines de passagers quotidiennement. "La zone de tests mise en place à Orly par ces compagnies aériennes doit faire face à plus de 500 passagers chaque jour, ce qui engendre de réelles tensions", explique Aéroports de Paris (ADP) à Outre-mer la 1ère. Les résultats qui devaient arriver en 24 heures mettent parfois plus de 48 heures à être livrés. 

Fin septembre, le groupe ADP devait ouvrir un second espace de test à Orly 2, toujours réservé aux passagers qui doivent réaliser un test de moins de 72 heures et au personnel aéroportuaire. Malheureusement, celui-ci n'a pas encore vu le jour, les négociations avec les autorités sanitaires étant toujours en cours. La mise en place d'un espace similaire est envisagé dans le terminal 2E à Roissy. 
 

Tests antigéniques

Une lueur d'espoir réside néanmoins dans les tests antigéniques rapides à orientation diagnostique (TROD), qui permettent d'obtenir des résultats en une vingtaine de minutes. Le groupe ADP mise sur ces nouveaux dispositifs et espère "à brève échéance, une à deux semaines", "la possibilité légale pour les passagers aériens d'y avoir accès". Le temps de délivrance des résultats pourrait être réduit à 10 à 45 minutes après le test.