Trafic de cocaïne entre les Antilles et Strasbourg : cinq nouveaux suspects mis en examen

Cocaïne
Les nouveaux suspects ont été mis en examen pour importation de stupéfiants en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment. Deux d'entre eux sont également soupçonnés d'avoir enfreint la législation concernant la détention d'armes.

Cinq personnes, placées en garde à vue en Guadeloupe, ont été mises en examen à Paris jeudi 3 novembre dans le cadre d'une enquête sur un trafic de cocaïne entre les Antilles et Strasbourg, portant à dix le nombre de suspects dans ce dossier, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Présentées à un juge d'instruction parisien jeudi, elles ont été mises en examen notamment pour importation de stupéfiants en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment, selon la même source. Deux d'entre elles ont également été mises en examen pour des infractions à la législation sur les armes.

Quatre ont été placées en détention provisoire et la dernière a demandé un débat différé devant le juge des libertés et de la détention. Cinq autres suspects avaient déjà été mis en examen et placés en détention provisoire lundi dans ce dossier.

334kg de cocaïne et 800 000 euros saisis


Au fil des investigations, lancées en mai 2021, les enquêteurs ont pu retracer le parcours du trafic de cocaïne, des Antilles, en passant par Le Havre où arrivaient les conteneurs, jusqu'aux dealers de Strasbourg. C'est en suivant une cargaison de ce réseau du Havre à Strasbourg que la police a interpellé neuf personnes. Simultanément, des interpellations ont eu lieu en Guadeloupe et à Saint-Martin.

De nombreuses perquisitions ont été réalisées, permettant la saisie de "334 kg de cocaïne, 750 à 800 000 euros, une dizaine de véhicules de luxe et des bijoux de marque", avait indiqué Lola Menahem, cheffe de la division judiciaire de l'Office anti-stupéfiants (Ofast), chargé des investigations.