Transat Belle-Ile/ Marie-Galante : Une dernière journée à terre arrosée pour les skippers

À moins de 24h du départ de la course Belle-Ile-en-mer / Marie-Galante, les skippers ont pu profiter d'une dernière journée arrosée pour se ressourcer.
La journée de samedi a été pluvieuse pour les marins en lice pour la transat Belle-Ile-en-mer / Marie-Galante. À la veille du départ, l'ambiance était studieuse et familiale pour les skippers, malgré les festivités.

La nuit est tombée sur Belle-Ile. Une pluie intense s’est abattue sur l’île toute la journée. Un temps à sortir les cirés et les bottes. Les skippers engagés dans la course en direction de Marie-Galante, ont profité de cette dernière journée sur la terre ferme pour faire leur dernier ajustement, ou passer du temps avec leur famille. Le Futunien Lomano Takasi a par exemple été aperçu faisant du tourisme dans les rues du Palais [commune de Belle-Ile-en-mer]. Le Guadeloupéen Keni Piperol lui, s’est fait plus rare. Il était sans doute sur son ordinateur à surveiller les dernières prévisions météo – les conditions s’annoncent dantesques lundi matin pour la première journée de course. 

En parlant de météo, la nuit de vendredi n’a pas été de tout repos pour les trente-neuf navigateurs en lice pour la Belle-Ile-en-Mer/ Marie-Galante. Une tempête avec des rafales de plus de 100 kilomètres heure était annoncée, certains bateaux ont même dû être déplacés pour être mis à l’abri à l’intérieur de l’écluse située dans le centre de la ville. "Ça devait souffler fort, mais on a évité le pire", glisse Lomano Takasi, engagé sur "Captain Alternance".

Une tempête d’entrée lundi…

D’après les Bellilois rencontrés, venir sur leur île ça se « mérite » et que dire de partir vers Marie-Galante ? Les dompteurs d’océans que sont nos trente-neuf marins en course, pourront certainement apporter un éclairage. Lundi, ils devraient traverser une dépression qui fait déjà craindre le pire à certains. "Les conditions vont être musclées, j’espère qu’on ne prendra pas trop de risque et la direction de course va trouver une solution à même de nous mettre tous dans de bonnes conditions", indiquait Xavier Macaire, skipper de "Groupe Snef"

Son souhait a été entendu. Un point de passage supplémentaire à contourner a été ajouté dans le Golf de Gasconne par les organisateurs, permettant aux skippers d’éviter la tempête. Tout de même le stress est présent chez certains, notamment Keni Piperol. "J’ai hâte de partir, petite boule au ventre parce qu’on va quitter la famille et ce n’est jamais anodin de traverser l’Atlantique [Il va traverser l’Atlantique pour la septième fois, NDLR]", explique le Guadeloupéen. 

Mais du Soleil dimanche

Après un samedi bien arrosé, les skippers devraient prendre le départ de cette première NIJI40 dimanche – anciennement appelée trophée BPE Belle-Ile-en-mer/ Marie-Galante – sous un grand soleil. Tous les Bellilois et des continentaux sont attendus sur les remparts surplombants le port du Palais pour admirer et saluer une dernière fois les skippers. Les élus de Marie-Galante, eux, ont brillé par leur absence. Un manque qu'a regretté le maire de la ville du Palais qui accueille le grand départ de cette course, Tibault Grollemund. 

Le grand départ de la transat Belle-Ile-en-mer / Marie-Galante devrait se faire aux alentours de 13h. En attendant, après le carnaval organisé dans l’après-midi, un bal public et un feu d’artifice devraient clôturer la soirée.