Selon une étude publiée, mardi 1er août, le virus du Zika ne peut vraisemblablement pas s'attraper par un simple baiser, ni en utilisant les couverts d'une personne infectée. Le Zika se transmet par des piqûres de moustique ou des rapports sexuels.
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Le virus du Zika, qui se transmet par des piqûres de moustique ou des rapports sexuels, ne peut vraisemblablement pas s'attraper par un simple baiser ni en utilisant les couverts d'une personne infectée, selon une étude publiée, mardi 1er août, et menée sur des singes.
Cette étude publiée dans la revue Nature Communications montre que le virus peut entrer dans le corps par la bouche mais qu'une infection par la salive d'un malade est improbable, car le virus n'y est pas assez concentré.
Dans un deuxième temps, les chercheurs ont voulu vérifier si un malade infecté par une piqûre de moustique pouvait transmettre le virus via sa salive. Des macaques ont été infectés par injection, pour imiter une piqûre de moustique. Leur salive a ensuite été prélevée et appliquée sur les amygdales, les narines ou les yeux d'autres singes. Aucun d'entre eux n'a été infecté.
Cette étude publiée dans la revue Nature Communications montre que le virus peut entrer dans le corps par la bouche mais qu'une infection par la salive d'un malade est improbable, car le virus n'y est pas assez concentré.
Le lait maternel ?
"D'autres fluides corporels, comme le lait maternel ou le sperme, peuvent contenir plus de virus que la salive", a expliqué à l'AFP l'auteur principal de l'étude, Thomas Friedrich, professeur de virologie à l'Université du Wisconsin. "Notre étude montre que la transmission du Zika par les baisers ou en partageant des couverts est peu probable (...) mais nous ne connaissons pas le risque que représente le sexe oral ou l'allaitement maternel", a-t-il poursuivi.Etude en deux temps
L'étude s'est déroulée en deux temps. D'abord, un échantillon de virus extrêmement concentré et cultivé en laboratoire a été appliqué sur les amygdales de trois macaques. Tous ont été infectés, ce qui prouve que le virus peut se transmettre par la bouche.Dans un deuxième temps, les chercheurs ont voulu vérifier si un malade infecté par une piqûre de moustique pouvait transmettre le virus via sa salive. Des macaques ont été infectés par injection, pour imiter une piqûre de moustique. Leur salive a ensuite été prélevée et appliquée sur les amygdales, les narines ou les yeux d'autres singes. Aucun d'entre eux n'a été infecté.