Transport aérien : retards et attente pour les passagers des Antilles

Affluence record, attente interminable ou encore retards : en cette période de grandes vacances, les vols entre les aéroports parisiens et les Antilles se transforment parfois en parcours du combattant.
En Guadeloupe, les sept vols annoncés, dimanche 9 juillet, ont eu du retard. Tous ont atterri 15 à 40 minutes après l'horaire prévu. Ce début de grandes vacances est synonyme de retard pour les vols partis des aéroports parisiens à destination des Antilles. "On est parti avec du retard donc mécaniquement on arrive en retard", déplore un passager qui garde toutefois le sourire car il est ici "en vacances". (Regardez ci-dessous le reportage de Guadeloupe 1ère).

©la1ere

Attente à Orly

A Orly, les passagers doivent s'armer de patience. Dimanche 9 juillet, le PDG d'Air France-KLM s'est dit "inquiet des files d'attente". Selon Jean-Marc Janaillac, ces "perturbations sont liées aux contrôles aux frontières dans les aéroports d'Orly et de Roissy".

Il indique avoir "écrit au ministre de l'intérieur en demandant que des mesures rapides soient prises" pour réduire les "perturbations à la fois à Roissy et à Orly du fait du contrôle aux frontières". Évoquant des temps d'attente "très très importants", atteignant parfois plus d'une heure et demie à Roissy voire plus deux heures à Orly. Jean-Marc Janaillac appelle également à l'affectation d'un "plus grand nombre de fonctionnaires de la police de l'air et des frontières" (PAF) ainsi que "peut-être, pour certaines destinations, un allègement des (procédures) totalement rigides de consultation ou de vérification des passeports".
 

Réactions des compagnies aériennes

Le 30 juin dernier déjà, Marc Rochet, président de la compagnie aérienne Air Caraïbes, avait dénoncé les délais d'attente aux contrôles d'immigration à Orly-Sud. Selon lui, "les délais d'attente aux contrôles de la police aux frontières (PAF) d'Orly-Sud (avaient) atteint un niveau extrêmement critique" provoquent "de nombreux troubles à l'ordre public".

En cette période estivale de forte affluence, la situation est donc chaotique dans les aéroports et ces perturbations coûtent chères aux compagnies aériennes. Les passagers, eux, doivent faire preuve de patience.