Mercredi, l’aérodrome de Roupy, près de Saint-Quentin, dans l’Aisne, a été le théâtre d’un tragique accident. Un ULM s’est crashé, immédiatement après son décollage, faisant deux victimes, dont un jeune Guadeloupéen de 22 ans. Sa famille est arrivée sur place.
Sur place, les amateurs d’ULM, et plus largement d’aviation, ont du mal à réaliser. "Cet accident est dramatique. Je ne pense qu’à ça depuis mercredi ", confie l’un d’eux. Mercredi, un de ces petits avions Ultra légers motorisés, s’est écrasé en bout de piste quelques secondes seulement après son décollage.
Les témoins de la scène racontent qu’après être monté à 200 mètres d’altitude, l’appareil a pris un virage plutôt serré, avant de mystérieusement piquer du nez et s’écraser violemment. Les deux occupants de l’appareil, assis côte à côte, n’ont pas survécu. Et si tout le monde, à Roupy, dans l’Aisne, s’étonne de cet accident, c’est que l’instructeur de 59 ans était rompu à toutes les pannes que pouvait rencontrer un ULM. "Il avait tout, explique l’un des membres de l’aéroclub. Il était gentil, mais aussi bon mécanicien, expérimenté. Il a lui-même construit des ULM ! On aimait bien recueillir ses conseils sur la sécurité, il ne laissait rien au hasard. " Avec lui se trouvait son élève, un jeune Guadeloupéen de 22 ans seulement.
"Il voulait s’offrir beaucoup de plaisir avec ça, poursuit-on à l’aéroclub. Et puis bon… C’est vraiment triste. " Prévenue, non sans difficultés, par les autorités, sa famille est arrivée de Guadeloupe ce vendredi. Même si la piste de la défaillance technique est avancée, les proches ne devraient pas avoir immédiatement d’explications sur les causes du drame.
Le parquet de Saint-Quentin a été saisi de l’enquête, en collaboration avec la gendarmerie et la brigade des transports aériens de Beauvais. Elle devrait prendre plusieurs mois.
Les témoins de la scène racontent qu’après être monté à 200 mètres d’altitude, l’appareil a pris un virage plutôt serré, avant de mystérieusement piquer du nez et s’écraser violemment. Les deux occupants de l’appareil, assis côte à côte, n’ont pas survécu. Et si tout le monde, à Roupy, dans l’Aisne, s’étonne de cet accident, c’est que l’instructeur de 59 ans était rompu à toutes les pannes que pouvait rencontrer un ULM. "Il avait tout, explique l’un des membres de l’aéroclub. Il était gentil, mais aussi bon mécanicien, expérimenté. Il a lui-même construit des ULM ! On aimait bien recueillir ses conseils sur la sécurité, il ne laissait rien au hasard. " Avec lui se trouvait son élève, un jeune Guadeloupéen de 22 ans seulement.
Il venait de Guadeloupe pour récupérer son ULM
Passionné d’aviation, ce jeune homme venait d’acheter son ULM (classe 3) d’occasion à Laon, non loin de Roupy. Selon une source proche de l’enquête, il était arrivé il y a seulement quelques jours pour récupérer son appareil et le faire transporter vers son île natale. Mais avant cela, le pilote guadeloupéen, déjà détenteur du diplôme, voulait tester sa nouvelle acquisition avec ce premier vol. Il souhaitait également obtenir rapidement de la part de son instructeur une qualification qui l’autoriserait à transporter un passager."Il voulait s’offrir beaucoup de plaisir avec ça, poursuit-on à l’aéroclub. Et puis bon… C’est vraiment triste. " Prévenue, non sans difficultés, par les autorités, sa famille est arrivée de Guadeloupe ce vendredi. Même si la piste de la défaillance technique est avancée, les proches ne devraient pas avoir immédiatement d’explications sur les causes du drame.
Le parquet de Saint-Quentin a été saisi de l’enquête, en collaboration avec la gendarmerie et la brigade des transports aériens de Beauvais. Elle devrait prendre plusieurs mois.