De nombreuses personnalités, dont Christiane Taubira, Georges Pau-Langevin ou Alain Delon, étaient présentes pour rendre hommage au chanteur guyanais (1917-2008). La place à son nom se situe face à l'Olympia, dans le IIe arrondissement de la capitale.
Une place avec vue sur l'Olympia, baignée par un soleil vert. Des dizaines de personnes se sont retrouvées boulevard des Capucines pour l'inauguration par la mairie de Paris de la place Henri-Salvador, dans le 2e arrondissement. Dans la foule, de nombreuses personnalités : Alain Delon, Elie Semoun, la ministre des Outre-mer Georges Pau-Langevin, l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira et au centre des attentions : Catherine Salvador, la veuve du grand chanteur populaire.
Regardez le diaporama de l'inauguration :
##fr3r_https_disabled## Les hommages émouvants se sont succédé pendant près d'une demi-heure. Delphine Bürkli, maire du 9e arrondissement, a salué "un immense artiste du XXe siècle, un des plus grands musiciens et guitaristes de jazz de sa génération qui a bercé notre enfance et marqué l'histoire de la musique francophone". Jean-François Legaret, maire du 1er arrondissement a qualifié l'interprète d'"Une chanson douce" de "vrai titi parisien qui a fait son travail jusqu'à son dernier souffle". "Toutes les personnes qui passeront par ici entendront le rythme, le rire de Henri Salvador", a-t-il ajouté.
"Citoyen du monde"
Catherine Salvador était tout sourire au moment de dévoiler le candélabre haussmannien au nom de son mari, né en 1917 et mort en 2008."C'est un jour de fête pour célébrer un citoyen du monde", a-t-elle lâché. "Cette place est un symbole, car elle se situe à la croisée des chemins de la vie d'Henri, entre son appartement place Vendôme, son studio d'enregistrement et l'Olympia, ce temple de la chanson française, où il s'est produit pour la première fois à 83 ans". La place est également proche de l'avenue Caumartin, où l'artiste avait ses habitudes.
Des personnalités d'Outre-mer ont également rendu hommage au chanteur du "Lion est mort ce soir". "C'était un fils des Caraïbes. Fils de parents guadeloupéens, une grand-mère amérindienne, né en Guyane", a rappelé George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer.