C'est l'usine de nickel la plus chère au monde, elle a couté prés de dix millars de dollars. Les dégradations commises jeudi dernier sont encore visibles alors qu'un nouvel incendie s'est déclaré ce lundi. La production de nickel et de cobalt ne reprendra pas avant au moins deux semaines.
A Goro, en Nouvelle-Calédonie, à soixante kilomètres de Nouméa, l’usine du Sud de Vale est un site classé Seveso qui transforme le nickel et le cobalt de qualité batterie par hydrométallurgie à l’acide sulfurique. Le site a été évacuée et placée sous protection des gendarmes qui ont du faire usage de leurs armes, jeudi 10 décembre, après une prise d’assaut du site industriel et des intrusions dans les locaux.
Une première estimation des dégâts causés au site industriel est estimée à plus de vingt millions d’euros par la direction de l’usine du Sud (Vale-NC). La production de nickel et de cobalt, interrompue pour au moins deux semaines, entrainera une perte supplémentaire d'au moins dix millions d’euros, ce qui tombe au plus mauvais moment car le cours des métaux industriels est au plus haut. L'usine calédonienne produit un ingrédient rare pour le secteur de la transition énergétique automobile.
Une usine déserte, et à l’intérieur des voitures et des engins miniers saccagés, des bureaux administratifs incendiés, tel est le constat, fait sur place, par des journalistes de Nouvelle-Calédonie 1ère. Trois cents salariés qui se trouvaient dans l’usine du grand Sud, au plus fort des violences survenues jeudi ont été évacués. La centrale électrique et l’usine d’acide sulfurique servant à l’extraction par hydrométallurgie du nickel et du cobalt ont été arrêtées, et pour l’usine d’acide selon la procédure d’urgence prévue, devant les risques potentiels d’explosion. Le site calédonien est classé Seveso, à haut risque industriel, selon la directive européenne qui impose d’y maintenir un haut niveau de prévention.
En conséquence, la production de nickel et de cobalt destiné aux batteries des voitures électriques est interrompue, le stock de minerai étant épuisé. La route d’accès à la mine "a été défoncée avec un bulldozer conduit par un émeutier", a par ailleurs indiqué un cadre de Vale-NC, sous couvert d’anonymat, à Outre-mer 1ère.
"La procédure engagée devrait permettre de garantir un état stable, avant un éventuel redémarrage qui interviendrait d’ici deux à trois semaines" a précisé Didier Ventura, directeur général délégué de Vale-NC interrogé par Laura Shintu et Cédric Michaud de Nouvelle-Calédonie 1ère. La direction de l’usine du Sud assure que le site est en sécurité et qu’il ne présente aucun danger pour l’environnement.
Sur place, un calme encore précaire est revenu, aprés les violences de jeudi, mais l’usine reste toujours sous la protection de la gendarmerie. La maintenance des équipements, et notamment ceux de l’usine d’acide sulfurique, est assurée par des salariés de Vale-NC. Toutefois, ce lundi soir à Nouméa, lundi matin à Paris, un incendie était en cours sur le site de la mine de Goro, celle de l'usine du Sud. L'odeur des fumées, peut-être des pneux brulés d'engins miniers, était perceptible jusqu'au Mont-Dore dans la banlieue de Nouméa
Dégâts
Une première estimation des dégâts causés au site industriel est estimée à plus de vingt millions d’euros par la direction de l’usine du Sud (Vale-NC). La production de nickel et de cobalt, interrompue pour au moins deux semaines, entrainera une perte supplémentaire d'au moins dix millions d’euros, ce qui tombe au plus mauvais moment car le cours des métaux industriels est au plus haut. L'usine calédonienne produit un ingrédient rare pour le secteur de la transition énergétique automobile.
Constat
Une usine déserte, et à l’intérieur des voitures et des engins miniers saccagés, des bureaux administratifs incendiés, tel est le constat, fait sur place, par des journalistes de Nouvelle-Calédonie 1ère. Trois cents salariés qui se trouvaient dans l’usine du grand Sud, au plus fort des violences survenues jeudi ont été évacués. La centrale électrique et l’usine d’acide sulfurique servant à l’extraction par hydrométallurgie du nickel et du cobalt ont été arrêtées, et pour l’usine d’acide selon la procédure d’urgence prévue, devant les risques potentiels d’explosion. Le site calédonien est classé Seveso, à haut risque industriel, selon la directive européenne qui impose d’y maintenir un haut niveau de prévention.En conséquence, la production de nickel et de cobalt destiné aux batteries des voitures électriques est interrompue, le stock de minerai étant épuisé. La route d’accès à la mine "a été défoncée avec un bulldozer conduit par un émeutier", a par ailleurs indiqué un cadre de Vale-NC, sous couvert d’anonymat, à Outre-mer 1ère.
Site sécurisé
"La procédure engagée devrait permettre de garantir un état stable, avant un éventuel redémarrage qui interviendrait d’ici deux à trois semaines" a précisé Didier Ventura, directeur général délégué de Vale-NC interrogé par Laura Shintu et Cédric Michaud de Nouvelle-Calédonie 1ère. La direction de l’usine du Sud assure que le site est en sécurité et qu’il ne présente aucun danger pour l’environnement.Sur place, un calme encore précaire est revenu, aprés les violences de jeudi, mais l’usine reste toujours sous la protection de la gendarmerie. La maintenance des équipements, et notamment ceux de l’usine d’acide sulfurique, est assurée par des salariés de Vale-NC. Toutefois, ce lundi soir à Nouméa, lundi matin à Paris, un incendie était en cours sur le site de la mine de Goro, celle de l'usine du Sud. L'odeur des fumées, peut-être des pneux brulés d'engins miniers, était perceptible jusqu'au Mont-Dore dans la banlieue de Nouméa