Alors que les cours du nickel se reprennent et que ceux du cobalt flambent, Vale s’apprête à publier ses résultats 2017. Le géant minier brésilien pourrait annoncer un nouveau sursis pour le grand complexe calédonien de nickel-cobalt, celui de l’usine du Sud…
Ce n’est un secret pour personne, les grands producteurs mondiaux d’électroniques ou d’automobiles s’efforcent de sécuriser leurs approvisionnements en cobalt et dans une moindre mesure en nickel pour produire des millions de batteries électriques et de téléphones portables. Après Volkswagen, c’est au tour du géant Apple de chercher à sécuriser ses approvisionnements en cobalt, un composant essentiel de la transition énergétique.
Dans ces conditions, et à l’occasion de la publication de ses résultats 2017, le groupe brésilien va-t-il accorder un nouveau sursis à son usine calédonienne ? « Je constate qu’ils ont baissé d’un ton sur leur usine en Nouvelle-Calédonie, quand on parle avec eux, ils paraissent moins déterminés » (dans l’idée de fermer l’usine ndlr) indique une journaliste du Metal Bulletin. Même opinion chez un concurrent du Brésilien qui s’exprime sous couvert d’anonymat : « Fermer Vale Nouvelle-Calédonie alors que l’usine est rentable, je n’y crois pas vraiment ». En tout cas, on devrait en savoir plus très prochainement ...
Cobalt et nickel made in Nouvelle-Calédonie
L’usine du Sud en Nouvelle-Calédonie produit du nickel et du cobalt. Récemment, Vale notait une augmentation de sa production annuelle 2017 : « Production annuelle de Vale Nouvelle-Calédonie 40 300 tonnes, soit 6 000 tonnes de plus qu’en 2016 » indique Vale dans un communiqué du 16 février. Surtout, le cours du cobalt vaut désormais presque celui de l’or et Vale, en Nouvelle-Calédonie, produit près de 5 000 tonnes du précieux métal qui vaut 81 000 dollars la tonne selon le prix indicatif du LME.Dans ces conditions, et à l’occasion de la publication de ses résultats 2017, le groupe brésilien va-t-il accorder un nouveau sursis à son usine calédonienne ? « Je constate qu’ils ont baissé d’un ton sur leur usine en Nouvelle-Calédonie, quand on parle avec eux, ils paraissent moins déterminés » (dans l’idée de fermer l’usine ndlr) indique une journaliste du Metal Bulletin. Même opinion chez un concurrent du Brésilien qui s’exprime sous couvert d’anonymat : « Fermer Vale Nouvelle-Calédonie alors que l’usine est rentable, je n’y crois pas vraiment ». En tout cas, on devrait en savoir plus très prochainement ...