Le groupe minier brésilien Vale et Gem Co, un industriel chinois du recyclage des métaux, sont en négociation pour l’usine de nickel calédonienne du Sud. La banque Scotia de Toronto sert d’intermédiaire. Vale espère que d’autres industriels chinois seront intéressés.
Une discussion à trois et ils n’ont pas beaucoup de chemin à faire pour se rencontrer. Au centre de Toronto, la branche nickel (Vale-Inco) de la compagnie minière Vale se trouve à deux pas d'un immeuble anonyme qui abrite le siège de la banque canadienne Scotia. C'est elle qui sert d'interface avec les responsables de Gem Co. Vale envisage de leur vendre une participation dans les activités de son usine de nickel calédonienne.
C’est le Financial Times de Londres, référence du monde des affaires, qui a annoncé que la multinationale minière Vale était en négociation avec l’industriel Chinois Gem Co. Une information reprise par le site Outremer360. Faisant référence à des sources anonymes, le FT souligne que Vale, à travers la Banque Scotia du Canada, est en pourparlers « avec plusieurs entreprises chinoises, dont Gem Co, basée à Shenzhen ». Le Financial Times rappelle que Gem Co produit le cobalt et le nickel pour le type de batteries qui devraient devenir les normes de l'industrie pour les véhicules électriques. Or, ce type de nickel raffiné, l'usine du Sud de Vale en produit aussi...
La négociation peut-elle aboutir ? Les investissements Chinois à l’étranger sont aujourd’hui plus sévèrement réglementés par l’Empire du Milieu, tout comme leur financement. Il faut donc attendre l’issue de cette négociation et le prix offert par Gem Co... À Shenzhen, la responsable des relations avec les médias de Gem Co se refuse à tout commentaire car le dossier est « confidentiel ». Même réponse chez Vale à Toronto.
Attention, prévient toutefois le Metal Bulletin. Pour le site de référence de l'information minière à Londres, l’information publiée par le Financial Times est aussi un appel du pied. Ce serait l’occasion pour Vale de s’adresser au plus grand nombre dans le milieu de l'industrie, et de faire passer un message : « Nous négocions déjà, mais nous cherchons toujours des partenaires pour notre grande mine de nickel et son usine en Nouvelle-Calédonie. »
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C’est le Financial Times de Londres, référence du monde des affaires, qui a annoncé que la multinationale minière Vale était en négociation avec l’industriel Chinois Gem Co. Une information reprise par le site Outremer360. Faisant référence à des sources anonymes, le FT souligne que Vale, à travers la Banque Scotia du Canada, est en pourparlers « avec plusieurs entreprises chinoises, dont Gem Co, basée à Shenzhen ». Le Financial Times rappelle que Gem Co produit le cobalt et le nickel pour le type de batteries qui devraient devenir les normes de l'industrie pour les véhicules électriques. Or, ce type de nickel raffiné, l'usine du Sud de Vale en produit aussi...Stratégie calédonienne
« Trouver un acheteur pour la totalité des actifs calédoniens de l’usine de nickel du Sud (VNC) est une tâche sans doute impossible pour Vale. Attirer un investisseur chinois pour prendre une participation, liée au boum potentiel des batteries pour les véhicules électriques, est en revanche plutôt habile » analyse Jean-François Lambert, consultant en investissement dans les matières premières et ancien dirigeant de la banque HSBC à la City de Londres. Les négociations sont, en tout cas, suffisamment avancées pour que la multinationale brésilienne ait choisi d'en informer la presse, avec l'accord des autorités de Bourse.La négociation peut-elle aboutir ? Les investissements Chinois à l’étranger sont aujourd’hui plus sévèrement réglementés par l’Empire du Milieu, tout comme leur financement. Il faut donc attendre l’issue de cette négociation et le prix offert par Gem Co... À Shenzhen, la responsable des relations avec les médias de Gem Co se refuse à tout commentaire car le dossier est « confidentiel ». Même réponse chez Vale à Toronto.
Gem Co, métallurgiste du recyclage
L’industriel Chinois produit du nickel et du cobalt avec des mines urbaines, c’est-à-dire par la récupération et le recyclage des millions de composants électroniques des ordinateurs et des téléphones portables. Une activité très rentable. Son intérêt pour l’usine calédonienne ? Il s’expliquerait par la volonté de s’agrandir et d’augmenter sa production, car la demande de nickel va s’accroître avec l’essor des véhicules électriques.Faire savoir
Vale a donc choisi de rappeler qu'il cherche toujours un partenaire pour VNC. Le Brésilien y est encouragé par les cours du nickel qui dépassent désormais le coût de production de l'usine du Sud, mais aussi par l'engouement des médias pour les batteries électriques au nickel, et enfin par son concurrent BHP Billiton qui annonce qu'il pourrait doubler la production de son usine en Australie.Attention, prévient toutefois le Metal Bulletin. Pour le site de référence de l'information minière à Londres, l’information publiée par le Financial Times est aussi un appel du pied. Ce serait l’occasion pour Vale de s’adresser au plus grand nombre dans le milieu de l'industrie, et de faire passer un message : « Nous négocions déjà, mais nous cherchons toujours des partenaires pour notre grande mine de nickel et son usine en Nouvelle-Calédonie. »