Le groupe minier brésilien a décidé de donner du temps au temps et de reporter l’entrée d’un partenaire minoritaire pour l'usine du Sud en Nouvelle-Calédonie. Les offres initiales ont été insuffisantes tandis que les cours du nickel s’améliorent.
L’usine du Sud ne fermera pas. La vente d’une participation à un partenaire minoritaire pourrait être retardée d'un an croit savoir l’agence Reuters, car la société basée à Rio de Janeiro anticipe un rebond des prix du nickel. Vale a donc décidé de renoncer provisoirement à l’entrée d’un partenaire minoritaire à son capital dans Vale Nouvelle-Calédonie (VNC).
Une autre source, proche de la direction de la branche nickel du groupe à Toronto au Canada, a indiqué que Vale cherchait toujours un investissement de 500 millions à 1 milliard de dollars en Nouvelle-Calédonie. Néanmoins, la société qui a récemment réduit le montant de sa dette - l'un des objectifs des récents efforts son nouveau directeur général, Fabio Schvartsman, ne semble pas disposé à brader son complexe industriel calédonien. « Les véhicules électriques offrent un sursis à VNC » résume Myrtille Delamarche, journaliste à l’Usine Nouvelle.
Concernant son usine et sa mine calédonienne, Vale a eu des discussions notamment avec le recycleur de métaux industriels Chinois GEM Co Ltd pendant plusieurs mois au sujet d’une prise de participation en Nouvelle-Calédonie, mais ces pourparlers ont été bloqués devant l’offre insuffisante du métallurgiste.
"L’usine de nickel du Sud de Vale n’est pas menacée, soyons sérieux, avec le prix du cobalt qui s'envole et un engouement fort pour le nickel à cause de la révolution technologique qui est en train de se faire. Pour Vale, cet actif Calédonien (VNC) est un atout qu’il faut désormais optimiser" rappelait vendredi Jean-François Lambert, ancien banquier spécialiste du financement des matières premières pour HSBC, désormais consultant et expert des métaux et du nickel.
L’usine du Sud, est désormais dans une situation où elle ne perd plus d’argent. Son coût de production avoisine les 11.000 dollars par tonne et les cours du nickel au LME s’établissent ce lundi soir à 11.642 dollars après avoir atteint 13.000 dollars, il y a une dizaine de jours.
Surtout, VNC est l'une des principales usines de la zone Asie-Pacifique à produire du sulfate de nickel et du cobalt directement destinés au marché des véhicules électriques en Chine. Pour peu que les cours du nickel se maintiennent ou progressent, les métallurgistes et mineurs calédoniens de VNC pourront sans doute respirer plus tranquillement.
Une autre source, proche de la direction de la branche nickel du groupe à Toronto au Canada, a indiqué que Vale cherchait toujours un investissement de 500 millions à 1 milliard de dollars en Nouvelle-Calédonie. Néanmoins, la société qui a récemment réduit le montant de sa dette - l'un des objectifs des récents efforts son nouveau directeur général, Fabio Schvartsman, ne semble pas disposé à brader son complexe industriel calédonien. « Les véhicules électriques offrent un sursis à VNC » résume Myrtille Delamarche, journaliste à l’Usine Nouvelle.
Réunion d'investisseurs
« Nous nous attendons à une hausse de la demande pour le nickel, avec les batteries des véhicules électriques » a déclaré M. Schvartsman lors d’une réunion d’investisseurs la semaine dernière à New-York.Concernant son usine et sa mine calédonienne, Vale a eu des discussions notamment avec le recycleur de métaux industriels Chinois GEM Co Ltd pendant plusieurs mois au sujet d’une prise de participation en Nouvelle-Calédonie, mais ces pourparlers ont été bloqués devant l’offre insuffisante du métallurgiste.
"L’usine de nickel du Sud de Vale n’est pas menacée, soyons sérieux, avec le prix du cobalt qui s'envole et un engouement fort pour le nickel à cause de la révolution technologique qui est en train de se faire. Pour Vale, cet actif Calédonien (VNC) est un atout qu’il faut désormais optimiser" rappelait vendredi Jean-François Lambert, ancien banquier spécialiste du financement des matières premières pour HSBC, désormais consultant et expert des métaux et du nickel.
Valeur boursière en progression
Les fabricants de batteries rechargeables pour les véhicules électriques cherchent à verrouiller les réserves de cobalt, de lithium et de nickel, qui sont des composants indispensables. La valeur boursière de Vale a progressé de 33% cette année. Les résultats financiers du groupe brésilien qui se sont nettement améliorés lui permettent donc d’attendre et d’espérer une forte montée des cours du nickel.L’usine du Sud, est désormais dans une situation où elle ne perd plus d’argent. Son coût de production avoisine les 11.000 dollars par tonne et les cours du nickel au LME s’établissent ce lundi soir à 11.642 dollars après avoir atteint 13.000 dollars, il y a une dizaine de jours.
Surtout, VNC est l'une des principales usines de la zone Asie-Pacifique à produire du sulfate de nickel et du cobalt directement destinés au marché des véhicules électriques en Chine. Pour peu que les cours du nickel se maintiennent ou progressent, les métallurgistes et mineurs calédoniens de VNC pourront sans doute respirer plus tranquillement.