Dans l’Hexagone, les vendanges ont démarré cette année avec plusieurs semaines d’avance, suite à la canicule. Une récolte de belle qualité, qui augure le meilleur pour la guadeloupéenne Marie-Inès Romelle, négociante en Champagne.
Marie Radovic •
Un sécateur dans une main, un seau dans l’autre : Marie-Inès Romelle est fin prête à attaquer ces vendanges 2018. C’est la quatrième fois que la Guadeloupéenne participe à la cueillette du raisin. Ce matin, elle s’affaire entre les "routes" - les rangées de vignes – d’une parcelle située dans les coteaux historiques de Champagne. Des vignobles classés au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Pour cueillir le raisin, tu dégages un maximum les feuilles, tu attrapes la grappe et ensuite tu coupes… et là tu as une belle grappe de pinot noir !
Marie-Inès Romelle
De précieux grains qui, associés à du chardonnay et du pinot meunier, permettront de produire le prestigieux vin pétillant.
Après les fortes précipitations du printemps dernier et la canicule estivale, la récolte est cette année particulièrement bonne, tant en quantité qu’en qualité. "Par rapport à l’an dernier, nous avons des grains d’une extrême qualité. Nous avons eu un climat vraiment favorable, et je pense que mes champagnes seront un peu plus doux que d’habitude, explique Marie-Inès. Moi je suis sur la petite montagne de Reims, et la particularité du pinot noir, c’est qu’il est un peu plus sucré. Donc effectivement cela augure vraiment de bonnes choses".
Pour l’heure, Marie-Inès Romelle produit 8000 bouteilles par an, qu’elle vend en majorité dans l’Hexagone. Mais ses cuvées estampillées "Marie Césaire" devraient bientôt traverser l’Atlantique.
Regardez le reportage réalisé à Champillon dans la Marne :