VIDEO. Marie-Thérèse Bourguignon-Lacombe, une vie rythmée par la pratique de la médecine et la politique

Marie-Thérèse a fait sa carrière de gynécologue obstétrique à Paris et sa banlieue. Parallèlement elle s'engage en politique au sein de l'UMP de l'époque. Retraitée depuis 2002, elle laisse la place aux jeunes après un parcours exceptionnel. Elle n'a rien oublié de son riche passé.
Marie-Thérèse a fait sa carrière de gynécologue obstétrique à Paris et sa banlieue. Parallèlement elle s'engage en politique au sein de l'UMP de l'époque. Retraitée depuis 2002, elle laisse la place aux jeunes après un parcours exceptionnel. Elle n'a rien oublié de son riche passé.

"J'ai toujours voulu faire de la médecine. Quand ma grand-mère tous les dimanches tuait son poulet, je lui demandais tout. Et c'est quoi ça Mamie ? Ah c'est le coeur, et comment c'est le coeur ?" C'est donc tout naturellement que Marie-Thérèse fait ses six années d'études à la faculté de médecine. Elle y ajoute quatre années supplémentaires pour se spécialiser en gynécologie obstétrique.

"Je me suis installée d'abord rue soufflot en 68, mai 68. Il y avait les barricades à côté de mon cabinet", elle y distribue des pilules contraceptives. En effet son éducation catholique l'empêche de militer pour l'avortement. Mais elle soutient tout de même Simone Weil dans son combat pour le légaliser.

"J'allais à la Sorbonne et à l'Odéon écouter les révolutionnaires, pour savoir ce qu'ils voulaient. Mais je n'ai pas fait la révolution". Venant d'une famille où tout le monde fait de la politique, elle entre à l'UMP. "J'ai connu Jacques Chirac avec lequel j'ai beaucoup travaillé dans le milieu associatif d'Outre-Mer". Puis elle fait deux mandats au conseil municipal du sixième arrondissement de Paris en 2008 et 2014.

Marie-Thérèse est une femme qui sait d'où elle vient, "La France est mon pays et la Guyane mon pays natal. Je n'ai jamais eu le sentiment d'appartenir à une race, entre guillemets, maudite". Eternelle optimiste elle croit en l'homme et entend insuffler cette foi aux jeunes, "La vie vaut la peine d'être vécue quand même".