Le préfet de Mayotte Jean-François Colombet a promissur Mayotte la 1ère de "s'occuper" des "meneurs", qui depuis plusieurs semaines, sont soupçonnés d'être les responsables des affrontements et violences qui secouent l'île, notamment à Koungou, commune limitrophe du chef-lieu Mamoudzou.
•
"On ne va pas supporter ça plus longtemps", a déclaré le préfet, alors que des violences ont lieu quasiment toutes les nuits entre jeunes de bandes rivales de Koungou et Majicavo, mais aussi contre les forces de l'ordre et contre la population, qui se retrouve agressée et rackettée par ces jeunes, notamment lors de barrages improvisés sur la RN1, axe stratégique de Mayotte.
Selon Jean-François Colombet, "il faut distinguer deux publics parmi ceux qui aujourd'hui troublent l'ordre public". Il y a d'abord "les meneurs, les violents, souvent les plus âgés. Ils ne sont pas très nombreux, une cinquantaine, nous allons nous occuper d'eux", a-t-il assuré.
Sept ont déjà été interpellés "ce week-end", a-t-il précisé: "un Mahorais et six étrangers".
Selon lui, "les jeunes gens (en situation irrégulière, ndlr) qui ont été violents au cours des dernières journées n'ont plus d'avenir à Mayotte, je le dis solennellement. L'Etat gardera la mémoire de tout ce qui s'est passé", a affirmé le préfet.
"A côté, a-t-il poursuivi, il y a tout un tas de gamins, sans doute beaucoup plus fragiles, beaucoup plus manipulés. Il faut qu'on les traite comme ils sont, c'est-à-dire comme des enfants. Quand vous avez face à vous des enfants de 10 ans, vous pouvez pas les traiter comme un enfant de 17 ans ou un jeune majeur violent", a-t-il insisté.
Le préfet "appelle au sursaut les parents, pour qu'ils prennent leurs responsabilités. Un enfant de 10 ans n'a rien à faire avec un parpaing dans la main".
"J'appelle à une mobilisation générale sur le sujet", a encore dit le préfet.
Actuellement, près de la moitié de la population de Mayotte (256.000 habitants au dernier recensement INSEE en 2017) est étrangère, et la majorité est en situation irrégulière en provenance de l'Union des Comores.
Cette situation que nous vivons est inacceptable. Les Mahorais (...) qui respectent la loi ne l'acceptent pas, et je ne l'accepte pas, nous allons donc y mettre un terme.
Selon Jean-François Colombet, "il faut distinguer deux publics parmi ceux qui aujourd'hui troublent l'ordre public". Il y a d'abord "les meneurs, les violents, souvent les plus âgés. Ils ne sont pas très nombreux, une cinquantaine, nous allons nous occuper d'eux", a-t-il assuré.
Sept ont déjà été interpellés "ce week-end", a-t-il précisé: "un Mahorais et six étrangers".
Selon lui, "les jeunes gens (en situation irrégulière, ndlr) qui ont été violents au cours des dernières journées n'ont plus d'avenir à Mayotte, je le dis solennellement. L'Etat gardera la mémoire de tout ce qui s'est passé", a affirmé le préfet.
"A côté, a-t-il poursuivi, il y a tout un tas de gamins, sans doute beaucoup plus fragiles, beaucoup plus manipulés. Il faut qu'on les traite comme ils sont, c'est-à-dire comme des enfants. Quand vous avez face à vous des enfants de 10 ans, vous pouvez pas les traiter comme un enfant de 17 ans ou un jeune majeur violent", a-t-il insisté.
Le préfet "appelle au sursaut les parents, pour qu'ils prennent leurs responsabilités. Un enfant de 10 ans n'a rien à faire avec un parpaing dans la main".
"J'appelle à une mobilisation générale sur le sujet", a encore dit le préfet.
Actuellement, près de la moitié de la population de Mayotte (256.000 habitants au dernier recensement INSEE en 2017) est étrangère, et la majorité est en situation irrégulière en provenance de l'Union des Comores.