Au Salon du chocolat de Paris, qui se déroule du 30 octobre au 3 novembre 2019, la Polynésie tente de relancer sa production, arrêtée il y a 65 ans. Une société propose une production 100% locale.
Au détour des multiples allées du salon du chocolat, un petit coin aux airs de vacances. De l’intérieur d’une cabane tahitienne sortent des notes de ukulélé, de pahu (instrument à percussion polynésien, ndlr) et des chants polynésiens, faits par des musiciens en tenues traditionnelles.
Les visiteurs s’arrêtent, intrigués par la musique ou le cadre, pour prendre des photos ou des vidéos du spectacle, des vahinés, ou simplement écouter. Mais le principal attrait de cette cabane reste le chocolat.
La société Tahiti Origin by M. s’est lancé le défi de relancer la filière chocolat en Polynésie. Créée au mois de février, elle présente aujourd’hui ses premières tablettes "made in Tahiti", avec du cacao 100% polynésien.
La société propose deux tablettes : une avec du cacao pur à 70% et une autre à 75%. Un couple s’approche pour goûter, mais ils n’arrivent pas à se mettre d’accord. "Je préfère quand c’est plus sucré", reconnait Claire, qui fond pour le chocolat à 70%. Son compagnon, en revanche, est tombé sous le charme du côté corsé du chocolat : "c’est pour ça que je préfère le 75% parce que j’adore le cacao pur".
La filière du chocolat a été importée en Polynésie il y a près de 200 ans, mais s’est arrêtée il y a 65 ans.
Morgane Richard "avait toujours eu pour projet de parcourir les vallées polynésiennes à la recherche du cacao". Elle est donc au Salon du chocolat pour "promouvoir la relance du cacao en Polynésie".
La société compte aussi planter ses propres arbres. Au printemps, Tahiti Origin by M prévoit mettre en terre 2 500 cacaoyers à Moorea, avec une formule un peu spéciale, pour accélérer leur développement.
Les visiteurs s’arrêtent, intrigués par la musique ou le cadre, pour prendre des photos ou des vidéos du spectacle, des vahinés, ou simplement écouter. Mais le principal attrait de cette cabane reste le chocolat.
La société Tahiti Origin by M. s’est lancé le défi de relancer la filière chocolat en Polynésie. Créée au mois de février, elle présente aujourd’hui ses premières tablettes "made in Tahiti", avec du cacao 100% polynésien.
Les particularités du cacao de Polynésie
Morgane Richard, cheffe chocolatière et créatrice de Tahiti Origin by M. explique que le chocolat polynésien "est très fin, est doux, mais il a du caractère en même temps, donc je pense que ça caractérise bien la Polynésie en fait".La société propose deux tablettes : une avec du cacao pur à 70% et une autre à 75%. Un couple s’approche pour goûter, mais ils n’arrivent pas à se mettre d’accord. "Je préfère quand c’est plus sucré", reconnait Claire, qui fond pour le chocolat à 70%. Son compagnon, en revanche, est tombé sous le charme du côté corsé du chocolat : "c’est pour ça que je préfère le 75% parce que j’adore le cacao pur".
La filière du chocolat a été importée en Polynésie il y a près de 200 ans, mais s’est arrêtée il y a 65 ans.
Trop loin, trop cher, mais aussi le nucléaire, car tout le monde est parti travailler là-bas, et ils ont laissé tomber les plantations.
Morgane Richard "avait toujours eu pour projet de parcourir les vallées polynésiennes à la recherche du cacao". Elle est donc au Salon du chocolat pour "promouvoir la relance du cacao en Polynésie".
Comment est produit le chocolat ?
La société utilise deux méthodes pour se fournir localement en cacao : "On a environ 45 personnes qui nous fournissent les cabosses de cacao, et on les accompagne si jamais ils veulent replanter". Sans leur aide, Morgane Richard avoue qu’elle n’aurait pas pu développer sa société aussi vite. "S’ils n’étaient pas là, on ne serait pas là, on est vraiment très proches d’eux, on essaie d’être présents pour eux".La société compte aussi planter ses propres arbres. Au printemps, Tahiti Origin by M prévoit mettre en terre 2 500 cacaoyers à Moorea, avec une formule un peu spéciale, pour accélérer leur développement.
On propose des cacaoyers à l’adoption. Pour cinq euros de participation, vous aurez une photo de votre arbre, des nouvelles, et nous ça va nous permettre de relancer la filière plus facilement car les subventions sont longues à venir et que c’est quand même beaucoup de travail et d’investissement.