Remarqué dans de grands festivals internationaux, adoubé par des musiciens comme Jacques Schwarz-Bart, diplômé du célèbre Berklee College of Music de Boston, le pianiste martiniquais Maher Beauroy sort cette semaine son premier album jazz, "Washa!".
On avait déjà relevé le nom de cet artiste virtuose dans les nombreux festivals où il a joué, aux Etats-Unis, en Indonésie, en Russie, au Mexique, au Brésil, à Dubaï et ailleurs. Cette semaine, le pianiste martiniquais Maher Beauroy sort son premier album, "Washa!", après l’EP intitulé "Neg’Zagonal" en 2012. "Washa! est une interjection que l’on utilise beaucoup en Martinique", explique Maher Beauroy à La1ere.fr. "Je l’ai reprise ici car pour l’album on a enregistré pendant 12 heures d’affilée à Boston. Donc Washa!, l’instant, rappelle celui héroïque de ce moment, comme capté par un flash".
"C’était un rêve qui se réalisait", déclare Maher Beauroy. "Ce que je retiens le plus de cette expérience, ce sont les rencontres que j’ai faites avec d’autres élèves musiciens, déjà très forts et très mûrs musicalement. D’ailleurs j’ai enregistré mon album avec certains d’entre eux. Il y avait aussi des professeurs qui font partie des vedettes du jazz contemporain, comme le contrebassiste Eddy Gomez, le batteur Billy Kilson ou le saxophoniste guadeloupéen Jacques Schwarz-Bart. Et nous avons eu des masters class avec des stars que je ne voyais que sur les pochettes d’albums, comme Esperanza Spalding par exemple".
"Washa!" est un pur album de tradition jazz, où l’on perçoit cependant des phrasés de musique classique, réminiscences de la solide formation de Maher Beauroy en la matière. "Quand on débute dans le piano on commence par le classique pour la vélocité, la technique et pour apprendre du répertoire de différentes périodes. Parfois cela s'entend dans ce que je compose", explique le musicien de 31 ans. "Ce n’est pas volontaire, mais cela fait partie de mon identité pianistique."
"Washa!" (Déclic Jazz – Aztec Musique), sortie le 19 avril
Maher Beauroy : piano chant, Lucy Clifford : basse, Jessie Cox : batterie
Antoine Beux : violon, Julian Velascò : vibraphone, bongos, Adriano DD Tenorio : percussion sur le titre 4
Concerts à venir
Vendredi 3 mai à 17h : showcase au salon MUSICORA 2019 à Paris
Vendredi 9 mai à 20h : concert à l’Arobase à Schoelcher en Martinique
Mercredi 19 juin à 20h30 : concert au Club Nubia à Paris
Au Berklee College of Music de Boston
Revenons sur son parcours. Initié au piano par sa mère dès ses cinq ans, Maher Beauroy fait ses classes à l’Académie de musique de Martinique puis à l’école d’art du Service municipal d’action culturelle (Sermac) avant de s’envoler pour Paris en 2006. Dans la capitale, il étudie au Conservatoire Maurice Ravel avant d’obtenir une licence de musicologie suivi d’un Master à La Sorbonne. Enfin, c’est la consécration en septembre 2014 quand il est admis au fameux Berklee College of Music de Boston aux Etats-Unis. Il y restera trois ans et en sortira diplômé et récompensé par le "Performance Division Piano Award" en 2017."C’était un rêve qui se réalisait", déclare Maher Beauroy. "Ce que je retiens le plus de cette expérience, ce sont les rencontres que j’ai faites avec d’autres élèves musiciens, déjà très forts et très mûrs musicalement. D’ailleurs j’ai enregistré mon album avec certains d’entre eux. Il y avait aussi des professeurs qui font partie des vedettes du jazz contemporain, comme le contrebassiste Eddy Gomez, le batteur Billy Kilson ou le saxophoniste guadeloupéen Jacques Schwarz-Bart. Et nous avons eu des masters class avec des stars que je ne voyais que sur les pochettes d’albums, comme Esperanza Spalding par exemple".
"Washa!" est un pur album de tradition jazz, où l’on perçoit cependant des phrasés de musique classique, réminiscences de la solide formation de Maher Beauroy en la matière. "Quand on débute dans le piano on commence par le classique pour la vélocité, la technique et pour apprendre du répertoire de différentes périodes. Parfois cela s'entend dans ce que je compose", explique le musicien de 31 ans. "Ce n’est pas volontaire, mais cela fait partie de mon identité pianistique."
L'influence du jazz caribéen
Cette identité est aussi irriguée par le jazz caribéen. "J’ai commencé le jazz en Martinique et la musique antillaise est également en moi. Mes premiers amours dans le jazz sont Mario Canonge, Alain Jean-Marie et Marius Cultier. Ces trois personnes ont contribué au pianiste que je suis aujourd’hui, c’est indéniable. Dans le phrasé et les improvisations de Washa!, il y a beaucoup de codes caribéens, ça fait partie de mon ADN", conclut Maher Beauroy."Washa!" (Déclic Jazz – Aztec Musique), sortie le 19 avril
Maher Beauroy : piano chant, Lucy Clifford : basse, Jessie Cox : batterie
Antoine Beux : violon, Julian Velascò : vibraphone, bongos, Adriano DD Tenorio : percussion sur le titre 4
Concerts à venir
Vendredi 3 mai à 17h : showcase au salon MUSICORA 2019 à Paris
Vendredi 9 mai à 20h : concert à l’Arobase à Schoelcher en Martinique
Mercredi 19 juin à 20h30 : concert au Club Nubia à Paris