La Fedom dénonce une communication "intensive et excessive" sur le Zika aux Antilles. Selon l'organisation, cela entraîne une baisse de la fréquentation touristique.
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La Fédération des entreprises des Outre-mer (Fedom), a déploré jeudi la communication "intensive et excessive" sur le virus Zika aux Antilles, qui a entraîné une baisse de la fréquentation touristique, appelant à "ne pas décourager l'ensemble des touristes", dans un communiqué.
Malgré "cet avertissement", les destinations touristiques d'Outre-mer "continuent à être stigmatisées", déplore-t-elle, en soulignant que "s'il existe un risque avéré pour les femmes enceintes de moins de trois mois, il ne faut pas décourager l'ensemble des touristes, pour lesquels quelques règles élémentaires de précaution suffisent".
22 % de réservations en moins en janvier pour les Antilles
La fédération rappelle que début février, le Syndicat national des agences de voyage (Snav) et Atout France (l'Agence de développement touristique de la France) ont constaté dans leur baromètre mensuel du mois de janvier une baisse de 22% des réservations des passagers français pour les Antilles Françaises, "qu'ils expliquent naturellement par la présence du virus Zika dans la zone, et par une communication intensive et excessive autour du sujet", souligne la Fédération.Les Outre-mer stigmatisés
La Fedom, qui rappelle que la crise du chikungunya en 2005-2006 à la Réunion et "la sur-communication" avaient "durement impacté l'économie touristique de l'île", réclame depuis le début de la crise du Zika une "juste information afin de ne pas pénaliser nos économies touristiques ultramarines déjà durement touchées par la crise".Malgré "cet avertissement", les destinations touristiques d'Outre-mer "continuent à être stigmatisées", déplore-t-elle, en soulignant que "s'il existe un risque avéré pour les femmes enceintes de moins de trois mois, il ne faut pas décourager l'ensemble des touristes, pour lesquels quelques règles élémentaires de précaution suffisent".