100 à 200 signalements ont été recensés sur l'île de La Réunion depuis avril 2014. En revanche, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane et Mayotte sont moins concernées que le reste du pays avec 50 signalements au plus sur la même période.
L'Outre-mer n'échappe pas au phénomène de radicalisation qui s'étend en France. La Réunion est la plus touchée des collectivités : entre 100 et 200 signalements depuis avril 2014, dévoile Le Figaro dans son édition de mercredi. En revanche, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane et Mayotte sont moins concernées : en dessous de 50 signalements sur la même période. Selon un bilan officiel, 8250 personnes sont signalées comme radicalisées sur l'ensemble du territoire, contre 4015 en mars 2015.
Les mineurs représentent 20% du total des individus ayant basculé. Citée par Le Figaro, l'Unité de coordination de lutte antiterroriste (Uclat) nuance l'idée que la radicalisation des plus jeunes se fait systématiquement par internet. "Le déclencheur est dans 95% des cas lié à un contact humain, un intégriste croisé dans une salle de sport par exemple. Les réseaux sociaux prennent le relai", explique-t-on.
L'Outre-mer compte plusieurs djihadistes bien connus des services antiterroristes. Parmi eux, les frères Fabien et Jean-Michel Clain. Originaires de La Réunion, ces proches de Mohamed Merah seraient partis en Syrie grossir les rangs de Daech. La voix Fabien Clain aurait été identifiée dans la vidéo de revendications des attentats de Paris de novembre 2015. L'homme est également soupçonné d'être derrière l'attentat manqué de Villejuif.
Les mineurs : 20 % des radicalisés
Les personnes radicalisées ont été repérées par les services de l'État (police, Éducation nationale), par leur entourage ou par la plateforme numéro vert antidjihad du ministère de l'Intérieur. Toutes sont ciblées du fait d'un présumé repli identitaire ou d'une apologie du terrorisme notamment. Parmi les radicalisés, 38 % sont des convertis.Les mineurs représentent 20% du total des individus ayant basculé. Citée par Le Figaro, l'Unité de coordination de lutte antiterroriste (Uclat) nuance l'idée que la radicalisation des plus jeunes se fait systématiquement par internet. "Le déclencheur est dans 95% des cas lié à un contact humain, un intégriste croisé dans une salle de sport par exemple. Les réseaux sociaux prennent le relai", explique-t-on.
Une filière djihadiste à La Réunion
Début juin 2015, sur l'île, trois personnes soupçonnées d'appartenir à un réseau islamiste ont été mises en examen, une première en Outre-mer. Dans une interview à France Ô, Jean-Charles Brisard, président du Centre d'Analyse du Terrorisme, estimait que "les départs sont somme toute relativement limités en comparaison de la population musulmane qui se trouve sur l’île de la Réunion". Des jeunes guyanais et martiniquais sont également partis combattre en Syrie et en Irak. Les deux ont été tués.L'Outre-mer compte plusieurs djihadistes bien connus des services antiterroristes. Parmi eux, les frères Fabien et Jean-Michel Clain. Originaires de La Réunion, ces proches de Mohamed Merah seraient partis en Syrie grossir les rangs de Daech. La voix Fabien Clain aurait été identifiée dans la vidéo de revendications des attentats de Paris de novembre 2015. L'homme est également soupçonné d'être derrière l'attentat manqué de Villejuif.