Le président de la Polynésie a demandé à la ministre des Outre-mer l'assurance "que l'Etat tienne parole" et respecte les engagements financiers pris par les précédents gouvernements avec la Polynésie.
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Alors que le nouveau gouvernement cherche à faire des économies, l'Etat doit tenir "ses engagements dans le cadre de conventions, de partenariats sur lesquels les gouvernements précédents se sont engagés", a expliqué Edouard Fritch à l'issue de sa rencontre avec Annick Girardin, ministre des Outre-mer, lors de la semaine des ambassadeurs.
"Nous intégrons le fait que l'Etat a besoin de serrer la ceinture, et nous serrons la ceinture avec l'Etat, mais que le discours soit clair", a-t-il insisté, saluant la "transparence" de la ministre en la matière. Selon lui, "nous pourrons réaliser une grande partie des programmes qui ont été signés avec l'Etat, mais il faudra effectivement que l'on réajuste certains de ces programmes".
"La Polynésie n'est pas gourmande, nous ne voulons pas faire de surenchère", a insisté le vice-président de Polynésie. "Que nous participions tous à l'effort national, bien évidemment, mais sans oublier que nous sortons, nous, de dix ans de crise politique mais aussi économique et financière".
"La ministre nous a confirmés que les financements seraient dégagés très prochainement (...) et nous espérons accueillir prochainement également trois oncologues, qui viendront soigner les malades en Polynésie, et éviter ainsi les "évasan" (évacuations sanitaires) vers la métropole", a ajouté Teva Rohfritsch.
Ecoutez l'interview d'Edouard Fritch par Polynésie 1ère :
Réunion ce matin avec Édouard Fritch, president de la #PolynesieFrançaise, et des élus Polynésiens. pic.twitter.com/7U0XuMhyfO
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 29 août 2017
"Nous intégrons le fait que l'Etat a besoin de serrer la ceinture, et nous serrons la ceinture avec l'Etat, mais que le discours soit clair", a-t-il insisté, saluant la "transparence" de la ministre en la matière. Selon lui, "nous pourrons réaliser une grande partie des programmes qui ont été signés avec l'Etat, mais il faudra effectivement que l'on réajuste certains de ces programmes".
Un point étape sur les partenariats financiers Etat-Polynésie
"Nous souhaitions faire un point sur l'ensemble des partenariats financiers que nous avons avec l'Etat", comme les "contrats de projets avec le Pays ou avec les communes, le troisième instrument financier (convention de financement d'investissements, ndlr), les différentes dotations et la participation de l'Etat au financement du régime de solidarité polynésien", qui arrive "en dernière année de convention", a préciséTeva Rohfritsch."La Polynésie n'est pas gourmande, nous ne voulons pas faire de surenchère", a insisté le vice-président de Polynésie. "Que nous participions tous à l'effort national, bien évidemment, mais sans oublier que nous sortons, nous, de dix ans de crise politique mais aussi économique et financière".
Arrivée de trois oncologues prochaine
La veille, la délégation de Polynésie avait discuté avec la ministre de la Santé des engagements pris par François Hollande sur le renforcement du service d'oncologie du centre hospitalier de la Polynésie."La ministre nous a confirmés que les financements seraient dégagés très prochainement (...) et nous espérons accueillir prochainement également trois oncologues, qui viendront soigner les malades en Polynésie, et éviter ainsi les "évasan" (évacuations sanitaires) vers la métropole", a ajouté Teva Rohfritsch.
Ecoutez l'interview d'Edouard Fritch par Polynésie 1ère :