L'Etat veut éviter toutes tensions sociales dans le secteur du nickel
Le nickel, indique-t-on aussi, c'est 20 à 25% des emplois de l'archipel. L'État est, derrière la famille Duval, le deuxième actionnaire de la société minière Eramet, dont la filiale SLN, Société le nickel, l'opérateur historique du nickel calédonien, bat fortement de l'aile. Premier employeur privé en Nouvelle-Calédonie, la SLN est dans une situation financière catastrophique, accusant une perte opérationnelle courante de 261 millions d'euros en 2015. Du côté d'Eramet, on se contente d'indiquer à l'AFP que les négociations avec l'Etat au sujet de la SLN sont toujours en cours, sans infirmer ou confirmer un prêt de 300 millions d'euros à la SLN répartis entre l'Etat et la maison-mère, avancé par plusieurs médias.
Le référendum prévu par les accords de Matignon, autre volet important de la visite
L'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, avec le référendum prévu par les accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1998), au plus tard en novembre 2018, représente l'autre volet important de la visite. "Novembre 2018, c'est dans peu de temps, et cette échéance doit se préparer. Ce n'est pas quelque chose qu'il faut attendre les bras croisés. Il y a des tas de sujets qui doivent être traités et discutés (par les différentes parties). Qu'on soit indépendantiste ou non-indépendantiste, la question de la monnaie se pose. Si la Nouvelle-Calédonie devient indépendante, est-ce que l'on garde le franc Pacifique, cette monnaie arrimée à l'euro?" argue-t-on à Matignon. "Comme nous ne sommes pas aujourd'hui en période électorale, il faut profiter de ce moment-là pour mener ces travaux de réflexion sur l'avenir institutionnel", relèvent les services du Premier ministre.
Christian Karembeu, originaire de Nouvelle-Calédonie, accompagne le Premier ministre
Pour illustrer le nécessaire "rééquilibrage territorial" entre Nouméa et le reste de l'archipel, le Premier ministre se rendra samedi à Koné, dans la province nord, pour y visiter le chantier de construction d'un hôpital, puis à Hienghène, où il se recueillera devant la tombe de Jean-Marie Tjibaou. François Hollande s'était, lui aussi, recueilli sur la tombe du leader nationaliste kanak lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie le 17 novembre 2014.
Il prendra enfin la parole, dimanche, devant l'assemblée de la province des Iles Loyauté, avant de commencer, quelques heures plus tard une visite officielle à Auckland (Nouvelle-Zélande) qui, relève-t-on à Matignon, s'intéresse de près à l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.
La rumeur d'une escale en Australie
Contrat des sous-marins australiens: magnifique succès pour DCNS et notre industrie; fierté pour nos ingénieurs, techniciens et ouvriers.1/2
— Manuel Valls (@manuelvalls) 26 avril 2016