Dans une lettre ouverte adressée à Jean-Marc Mormeck, délégué à l'égalité des chances des Français de l'Outre-mer, la "République en Marche" de Polynésie dénonce une "rupture de l'égalité des chances" pour les Polynésiens de l'Hexagone.
•
La branche polynésienne du parti de "La République en Marche" a adressé une lettre ouverte à Jean-Marc Mormeck, délégué à l'égalité des chances des Français de l'Outre-mer, le 26 août dernier. Dans ce courrier, elle dénonce une "rupture de l'égalité des chances" pour les Polynésiens de métropole.
Le parti estime aussi que "les dossiers des étudiants polynésiens sont traités comme ceux de personnes n’ayant pas la nationalité française" et que "lors des recensements, les Polynésiens ont pour obligation de cocher les mêmes cases que les étrangers".
"Dans de nombreux domaines, les Polynésiens font face à une rupture claire de l’égalité des chances et plus grave encore souffrent de l’irrespect du principe d’égalité, norme pourtant constitutionnelle s’il en est, et non accessoirement partie intégrante de la devise de la République Française".
Des constats
En Marche Polynésie explique avoir été saisie par de nombreux Polynésiens. Dans sa lettre, le parti énumère différents problèmes rencontrés : "les demandes de justification de nationalité par l’administration comme la Sécurité sociale ; la complexité et les délais pour l’obtention de la carte vitale ; les demandes de visa de séjour dans le cadre de démarches administratives ; la nécessité d’une caution métropolitaine pour obtention d’un bail locatif ; la demande de carte de séjour à l’occasion de contrôles policiers ; la demande de renouvellement des permis de conduire délivrés en Polynésie ; les difficultés pour l’ouverture d’un compte bancaire…"Le parti estime aussi que "les dossiers des étudiants polynésiens sont traités comme ceux de personnes n’ayant pas la nationalité française" et que "lors des recensements, les Polynésiens ont pour obligation de cocher les mêmes cases que les étrangers".