Alors qu'une deuxième nuit d'incidents a eu lieu entre jeunes et forces de l'ordre dans le quartier de la Rivière des Galets, le ministre des Outre-mer déclare que ces actes violents sont intolérables. Il explique toutefois qu'il "comprend les demandes sociales des jeunes"
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- Quelle est votre réaction à la situation de violences et de tension à La Réunion ?
- L’Etat comprend les demandes sociales des jeunes. Ce gouvernement a fait du dialogue et de la concertation une méthode de travail.
Cela ne sera pas remis en cause, mais nous ne pouvons en aucun cas approuver les violences. On ne peut pas tolérer cela.
L’Etat a fait son travail. Nous avons proposé et servi 9.000 contrats aidés pour 2013 à La Réunion, 5.000 emplois d’avenir, une augmentation importante du nombre de jeunes formés au SMA, une augmentation du nombre de places dans les écoles de la deuxième chance.
Il y a un arsenal de moyens.
Je déplore que tous les partenaires ne soient pas également mobilisés pour la réussite de ces dispositifs. L’Etat a servi toutes les collectivités. Il y a des contingents qui ont été octroyés. Pourquoi cela ne marche pas aujourd’hui ?
A la Martinique, 38% des Emplois d’avenir sont déjà consommé parce que les collectivités se sont engagées. Ça ne marche pas à la Réunion, il y a un problème de synergie, je n’ose pas dire autre chose. Nous appelons tous les partenaires à apporter leur concours, leur quote-part pour que ces politiques là réussissent.
- La balle est dans le camp de la Région ?
- Elle est dans le camp de tous les partenaires de l’Etat. Les jeunes demandent également aux entreprises privées de leur donner du travail. Sur les 9.500 emplois d’avenir octroyés à l’Outre-mer, 5.000 le sont à La Réunion. Et en fonction de la consommation de ces contrats là, nous pouvons faire des efforts avant la fin de l'année. Nous demandons à chacun de raison garder pour que ce dispositif réussisse en faveur de la jeunesse Réunionnaise.
Interview réalisée par Célia Cléry
- L’Etat comprend les demandes sociales des jeunes. Ce gouvernement a fait du dialogue et de la concertation une méthode de travail.
Cela ne sera pas remis en cause, mais nous ne pouvons en aucun cas approuver les violences. On ne peut pas tolérer cela.
L’Etat a fait son travail. Nous avons proposé et servi 9.000 contrats aidés pour 2013 à La Réunion, 5.000 emplois d’avenir, une augmentation importante du nombre de jeunes formés au SMA, une augmentation du nombre de places dans les écoles de la deuxième chance.
Il y a un arsenal de moyens.
Je déplore que tous les partenaires ne soient pas également mobilisés pour la réussite de ces dispositifs. L’Etat a servi toutes les collectivités. Il y a des contingents qui ont été octroyés. Pourquoi cela ne marche pas aujourd’hui ?
A la Martinique, 38% des Emplois d’avenir sont déjà consommé parce que les collectivités se sont engagées. Ça ne marche pas à la Réunion, il y a un problème de synergie, je n’ose pas dire autre chose. Nous appelons tous les partenaires à apporter leur concours, leur quote-part pour que ces politiques là réussissent.
- La balle est dans le camp de la Région ?
- Elle est dans le camp de tous les partenaires de l’Etat. Les jeunes demandent également aux entreprises privées de leur donner du travail. Sur les 9.500 emplois d’avenir octroyés à l’Outre-mer, 5.000 le sont à La Réunion. Et en fonction de la consommation de ces contrats là, nous pouvons faire des efforts avant la fin de l'année. Nous demandons à chacun de raison garder pour que ce dispositif réussisse en faveur de la jeunesse Réunionnaise.
Interview réalisée par Célia Cléry