La présidente du Front national souhaite que l'apprentissage de l'histoire de France mette en avant ses "éléments les plus glorieux". Elle s'est également prononcée en faveur d'un enseignement des aspects positifs de la colonisation.
"La colonisation est systématiquement abordée dans notre pays dans un aspect résolument négatif, et cet apprentissage doit faire l'objet d'un rééquilibrage pour que les enfants puissent en percevoir la complexité, les aspects négatifs, probablement, mais également les aspects positifs", a estimé Marine Le Pen lors d'une conférence de presse dans le Lot ce mardi 26 février. La présidente du Front national, qui effectue un "Tour de France des oubliés" a dénoncé le "masochisme" actuel qui veut qu'on aborde que les "aspects les plus contestables" de l'histoire française.
La présidente du Front national a également précisé être opposée à l'enseignement de la colonisation et de la Seconde guerre mondiale dès le primaire, jugeant ses phénomènes complexes pour les enfants.
Les propos de Marine Le Pen font écho à la loi du 23 février 2005, dont un des articles - le numéro 4 - stipulait que "Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer". Dès son adoption, cette loi a provoqué une vague d'indignation chez les historiens, les partis de gauche et bon nombre d'associations.
Outre-mer, les ex-colonies ont elles aussi fait connaître leur désaccord. Aimé Césaire, qui avait marqué son opposition à la loi en refusant de recevoir le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy; mais aussi Christiane Taubira ou encore Serge Letchimy avaient été quelques unes des personnalités ultramarines les plus farouchement opposées au projet.
Le fameux article a été supprimé en janvier 2006 par Jacques Chirac qui, par ce geste, mettait un terme à la polémique.
La présidente du Front national a également précisé être opposée à l'enseignement de la colonisation et de la Seconde guerre mondiale dès le primaire, jugeant ses phénomènes complexes pour les enfants.
Un précédent en 2005
Les propos de Marine Le Pen font écho à la loi du 23 février 2005, dont un des articles - le numéro 4 - stipulait que "Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer". Dès son adoption, cette loi a provoqué une vague d'indignation chez les historiens, les partis de gauche et bon nombre d'associations.
Outre-mer, les ex-colonies ont elles aussi fait connaître leur désaccord. Aimé Césaire, qui avait marqué son opposition à la loi en refusant de recevoir le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy; mais aussi Christiane Taubira ou encore Serge Letchimy avaient été quelques unes des personnalités ultramarines les plus farouchement opposées au projet.
Le fameux article a été supprimé en janvier 2006 par Jacques Chirac qui, par ce geste, mettait un terme à la polémique.