Eric Baray a remis le cap sur la Martinique, abandon de la seule femme de la course

Après une escale technique de quasiment 24 heures, le skipper martiniquais a quitté Porto pour tenter de rattraper son retard d'environ 700 km sur les onze autres bateaux encore en course. Kristin Songe Moller, unique femme engagée, a été victime d'un dématage samedi soir.
 
 
L'escale technique au Portugal aura finalement duré plus longtemps que ce qu'espérait le marin martiniquais.   Eric Baray (Tekton AGM/Région Martinique) escomptait repartir samedi matin à l'aube. il a finalement repris la mer à 15h20 (heure de Paris), soit 23 heures après son arrivée.La  grand-voile déchirée dans la tempête a pu être remplacée, tandis que les pilotes automatiques sont réparés. Eric Baray, aidé par son équipe d'assistance a ainsi pu effacer les dégâts occasionnés par les rafales de vent à plus de 100 km/h qui ont balayé les bateaux de la transat Bretagne Martinique.
Pour Eric Baray, c'est une deuxième course qui commence maintenant. Au pointage de ce matin il avait plus de 440 milles de retard sur le leader du classement général provisoire, Damien Guilou (La solidarité Mutualiste), soit plus de 800 km. 

Dématage pour KSM

La Norvégienne Kristin Songe Moller a contacté samedi soir le PC course pour annoncer son dématage dans un vent de 25 noeuds avec rafales et une mer formée. La seule femme de la transat a pu établir un gréement de fortune et devrait rallier la terre la plus proche d'ici 3 à 4 jours. C'est un coup dur pour la navigatrice qui est propriétaire de son bateau et n'a pas de sponsor. (Son portrait est à lire ci-dessous).
Cet abandon est le 4ème depuis le départ de Brest il y a tout juste une semaine. Thierry Chabagny, Yann, Eliès et Fred Duthil avaient connu des avaries de grand-voile dans les tempêtes successives qui ont marqué ce début de transat. Onze skippers restent en course.