Le ministre des Outre-mer Victorin Lurel s'est déclaré favorable à la reprise de l'épandage aérien en Guadeloupe, une solution provisoire à "moyen terme".
Le feuilleton de l'épandage aérien se poursuit. Entre interdictions, dérogations, protestations des écologistes et interventions des planteurs de bananes, la pratique a connu bien des rebondissements ces derniers mois en Guadeloupe.
La nouvelle de la reprise de l'épandage aérien a fait grincer des dents chez les écologistes. "Cette dérogation est une insulte à l'homme et à la nature", a déploré Harry Durimel, auprès de Radio Outremer 1ere. Membre du bureau de Caraïbe Ecologie Les Verts, il rappelle les dégâts causés aux Antilles par le précédent du chlordécone, "un traumatisme".
En février, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll assurait se pencher sur des alternatives, "mais cela prendra du temps", prévenait-il. Le ministre des Outre-mer Victorin Lurel, lui, soutien la démarche de la préfète. "Tant qu'on a pas mis au point des traitements appropriés, plus respectueux encore de l'environnement et tant qu'on a pas la preuve de la toxicité des ces traitements , nous ferons comme ça" a-t-il expliqué à Radio Outremer, assurant que le gouvernement était "conscient des enjeux" environnementaux.
A voir aussi: Le député européen EELV Jean-Jacob Bicep, invité d'Infôsoir sur France Ô ce mardi 30 avril s'est exprimé sur la question.
Les écologistes en colère
Le dernier en date remonte au lundi 29 avril. La préfète de Guadeloupe Marcelle Pierrot a signé l'autorisation de reprise de l'épandage aérien dans la Région. Suspendus depuis le mois d'octobre, la méthode était prisée et réclamée par les planteurs de bananes. Les traitements aériens leur permet de répandre plus facilement les fongicides sur leurs plantations et de lutter contre la cercosporiose noire, un champignon parasite qui s'attaque aux feuilles de bananiers.La nouvelle de la reprise de l'épandage aérien a fait grincer des dents chez les écologistes. "Cette dérogation est une insulte à l'homme et à la nature", a déploré Harry Durimel, auprès de Radio Outremer 1ere. Membre du bureau de Caraïbe Ecologie Les Verts, il rappelle les dégâts causés aux Antilles par le précédent du chlordécone, "un traumatisme".
Harry Durimel
Une solution acceptable "à moyen terme" selon Lurel
En février, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll assurait se pencher sur des alternatives, "mais cela prendra du temps", prévenait-il. Le ministre des Outre-mer Victorin Lurel, lui, soutien la démarche de la préfète. "Tant qu'on a pas mis au point des traitements appropriés, plus respectueux encore de l'environnement et tant qu'on a pas la preuve de la toxicité des ces traitements , nous ferons comme ça" a-t-il expliqué à Radio Outremer, assurant que le gouvernement était "conscient des enjeux" environnementaux.Victorin Lurel épandage
A voir aussi: Le député européen EELV Jean-Jacob Bicep, invité d'Infôsoir sur France Ô ce mardi 30 avril s'est exprimé sur la question.