Le parti de Jean-Louis Borloo a réuni ce week-end à huis-clos son contre-gouvernement, une équipe de quinze personnes dont la Réunionnaise Nassimah Dindar et la Néo-calédonienne Sonia Lagarde.
Un contre-gouvernement, c'est l'équivalent du "shadow cabinet" (le cabinet fantôme) qui existe en Grande-Bretagne. L'idée de l'UDI présidé par Jean-Louis Borloo, est de mettre en place un gouvernement virtuel, dans lequel les différents élus sont en charge de secteurs précis, comme s'il s'agissait de portefeuilles ministériels. Ce contre-gouvernement se réunira chaque mois, selon Yves Jégo, chargé de la coordination du projet de l'UDI, ancien ministre de l'outre-mer.
Dans l'équipe qui compte quinze membres, outre les incontournables Hervé Morin ("entreprises et croissance"), Chantal Jouanno ("affaires étrangères et biens publics mondiaux"), Rama Yade ("enseignement et jeunesse"), on trouve deux élues d'outre-mer. Nassimah Dindar, présidente du conseil général de La Réunion prend en charge le secteur "recherche, innovation et prospective". La députée de Nouvelle-Calédonie Sonia Lagarde est responsable du pôle "mer et outre-mer".