L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a ajouté 46 plantes des Outre-mer à la pharmacopée nationale en août. Une décision qui ouvre des débouchés économiques pour les agriculteurs locaux.
Depuis le 1er août, 46 plantes de Guadeloupe, de Martinique et de la Réunion font désormais partie officiellement de la pharmacopée française. C'est l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé qui a publié sa nouvelle liste, où l'on retrouve également quatre plantes chinoises.
Parmi les plantes qui désormais ont droit de cité dans le fichier national, on retrouve notamment la verveine bleue, le bois-d'inde ou le thé péyi.
La pharmacopée française date de 1963 et est un recueil à caractère officiel et réglementaire des matières premières autorisées pour la fabrication des médicaments sur le sol national.
Pour Henri Joseph docteur en pharmacie et pharmacognosie interrogé par Guadeloupe 1ère, "les enjeux sont considérables parce que dès qu'une plante est inscrite dans la pharmacopée française nous pouvons avoir accès aux autres pharmacopées de la planète. Donc un Américain peut utiliser une tisane de thé Péyi parce que c'est reconnu par la France", explique t-il.
"Mais c'est intéressant aussi en terme de développement économique. Les agriculteurs peuvent bénéficier d'aides à la plantation et à la transformation de ces plantes. C'est considérable en terme de développement de filière", ajoute le Dr Henry Joseph.
La liste des 46 plantes des Outre-mer ajoutées à la pharmacopée française (cliquer sur l'icône "Slideshare" pour lire le document).
Parmi les plantes qui désormais ont droit de cité dans le fichier national, on retrouve notamment la verveine bleue, le bois-d'inde ou le thé péyi.
La pharmacopée française date de 1963 et est un recueil à caractère officiel et réglementaire des matières premières autorisées pour la fabrication des médicaments sur le sol national.
Des enjeux économiques considérables
Cette intégration de 46 nouvelles plantes est donc un enjeu économique qui pourrait aider au développement de cultures de plantes médicinales en Outre-mer. Par exemple des agriculteurs peuvent bénéficier de certaines aides, pour la culture et la transformation de ces plantes.Pour Henri Joseph docteur en pharmacie et pharmacognosie interrogé par Guadeloupe 1ère, "les enjeux sont considérables parce que dès qu'une plante est inscrite dans la pharmacopée française nous pouvons avoir accès aux autres pharmacopées de la planète. Donc un Américain peut utiliser une tisane de thé Péyi parce que c'est reconnu par la France", explique t-il.
"Mais c'est intéressant aussi en terme de développement économique. Les agriculteurs peuvent bénéficier d'aides à la plantation et à la transformation de ces plantes. C'est considérable en terme de développement de filière", ajoute le Dr Henry Joseph.
La liste des 46 plantes des Outre-mer ajoutées à la pharmacopée française (cliquer sur l'icône "Slideshare" pour lire le document).